samedi 27 octobre 2018

L'histoire d'Alexandre le Grand en résumé

Alexandre le Grand courte biographie,   Alexandre le Grand histoire et légendes, La vie d'Alexandre le Grand  en résumé, Connaître Alexandre le Grand en 5 minutes. Alexandre le Grand, Biographie, Fabien Laurand. Alexandre le Grand est l’un des personnages les plus célèbres de l’histoire de l’humanité. « Dieu de la guerre » selon Clausewitz, il est resté invaincu sur les champs de bataille. Durant son bref règne, il a presque conquis l’ensemble du monde connu. Il est mort très jeune et même si son œuvre était une ébauche, son projet d’empire universel a brièvement existé. Alexandre est devenu un mythe qui a inspiré de célèbres généraux et hommes d’État : Jules César, Hannibal, Gengis Khan ou encore Napoléon Bonaparte.  Alexandre le Grand : une naissance royale et une ascendance divine Alexandre III de Macédoine est né en 356 av. J.-C. vraisemblablement à Pella, la capitale du royaume de Macédoine. Il est le fils de Philippe II, roi de Macédoine et d’Olympias, princesse d’Épire. Une légende lui confère une ascendance divine. Par son père, il descendrait d’Héraclès et donc de Zeus et l’ascendance de sa mère remonterait jusqu’à Achille. Alexandre utilisera cette prestigieuse filiation pour conforter son pouvoir. Pour les Grecs de l’époque, les Macédoniens et donc Alexandre étaient à demi-barbares. Cependant, la culture grecque a largement influencé Alexandre. Son père Philippe lui a donné Aristote — le célébrissime philosophe — comme précepteur. Aristote lui a notamment laissé une version de l’Iliade annotée de sa main. L’Iliade deviendra son livre de chevet et Achille son modèle. Alexandre a reçu une éducation intellectuelle et physique particulièrement soignée. Alexandre était de taille moyenne, mais il était agile, vigoureux et très endurant. Les longues étapes ne le fatiguaient pas. Il avait les yeux vairons (5).

Alexandre le Grand est l’un des personnages les plus célèbres de l’histoire de l’humanité. « Dieu de la guerre » selon Clausewitz, il est resté invaincu sur les champs de bataille. Durant son bref règne, il a presque conquis l’ensemble du monde connu. Il est mort très jeune et même si son œuvre était une ébauche, son projet d’empire universel a brièvement existé. Alexandre est devenu un mythe qui a inspiré de célèbres généraux et hommes d’État : Jules César, Hannibal, Gengis Khan ou encore Napoléon Bonaparte.

Alexandre le Grand : une naissance royale et une ascendance divine

Alexandre III de Macédoine est né en 356 av. J.-C. vraisemblablement à Pella, la capitale du royaume de Macédoine. Il est le fils de Philippe II, roi de Macédoine et d’Olympias, princesse d’Épire.
Une légende lui confère une ascendance divine. Par son père, il descendrait d’Héraclès et donc de Zeus et l’ascendance de sa mère remonterait jusqu’à Achille. Alexandre utilisera cette prestigieuse filiation pour conforter son pouvoir.
Pour les Grecs de l’époque, les Macédoniens et donc Alexandre étaient à demi-barbares. Cependant, la culture grecque a largement influencé Alexandre. Son père Philippe lui a donné Aristote — le célébrissime philosophe — comme précepteur. Aristote lui a notamment laissé une version de l’Iliade annotée de sa main. L’Iliade deviendra son livre de chevet et Achille son modèle. Alexandre a reçu une éducation intellectuelle et physique particulièrement soignée.
Alexandre était de taille moyenne, mais il était agile, vigoureux et très endurant. Les longues étapes ne le fatiguaient pas. Il avait les yeux vairons (5).

Alexandre le Grand : l’adolescent chef de guerre

Philippe II avait entrepris la conquête de la péninsule grecque. Les cités grecques étaient alors affaiblies par les guerres incessantes qu’elles se livraient. Elles perdirent leur indépendance après la défaite de Chéronée en -338 et passèrent sous la domination du roi de Macédoine.
Alexandre a été associé au pouvoir très jeune. Il a participé à la victoire lors de la bataille de Chéronée en commandant la cavalerie. À seize ans, il a été nommé régent de Macédoine lorsque son père est parti assiéger Byzance.

Alexandre le Grand : roi à 20 ans !

En -336, Philippe II fut assassiné pendant le mariage de sa fille. Alexandre, alors âgé de 20 ans, devint roi de Macédoine. Afin de supprimer toute concurrence, il fit exécuter, avec l’aide de sa mère Olympias, tous ses rivaux potentiels.
Alexandre chercha d’abord à sécuriser son royaume en conduisant des expéditions au nord jusqu’au Danube et contre la révolte en Illyrie. Alors, les cités grecques d’Athènes, de Sparte et de Thèbes se révoltèrent. Alexandre réagit immédiatement en détruisant la ville de Thèbes et en réduisant les Thébains en esclavage.

Alexandre le Grand à la conquête de la Perse

Il quitta définitivement la Macédoine en -334 pour se lancer dans la conquête de l’Orient. Antipater fut alors nommé régent du royaume de Macédoine et disposait d’une armée pour assurer son intégrité.
Puis Alexandre franchit l’Hellespont. C’était le début de la conquête de la Perse. Il obtint des succès prometteurs en -334 : la victoire lors de la bataille du Granique, la prise de Millet, le siège d’Halicarnasse ou encore la conquête de la Pamphylie et de la Pisidie. La victoire au Granique a permis à Alexandre de se forger une réputation de stratège et d’établir une tête de pont pour sa conquête en Asie. Mais l’Empire perse n’était pas encore vaincu.
La bataille d’Issus, remportée par les macédoniens en -333, a changé le rapport de force : d’une part, les Perses perdirent du terrain et d’autre part, les cités grecques se soumirent à Alexandre. Cependant, Darius III, le souverain perse n’était pas encore vaincu.
Après le long siège de la ville de Tyr, entre janvier et août -332, Alexandre se rendit maître de la cité malgré la résistance acharnée de ses habitants. L’armée macédonienne poursuivit sa route en Égypte en -332 et -331. Après avoir été proclamé pharaon, choisi l’emplacement de la ville d’Alexandrie et réorganisé le pays, Alexandre quitta l’Égypte et continua sa conquête de l’Orient.
En -331, la bataille de Gaugamèles a été décisive : elle a conduit à la victoire des Macédoniens, pourtant en infériorité numérique, contre les Perses. Alors que les Macédoniens n’ont perdu que quelques centaines d’hommes, l’affrontement s’est soldé par cent mille morts et autant de prisonniers du côté des Perses. Darius III a été contraint de fuir avec ses hommes. Grâce à cette victoire, Alexandre s’est rendu maître de Babylone et de Suse à la fin de l’année -331. Ensuite, Alexandre a mené une subtile politique d’intégration des coutumes locales.
Alexandre poursuivit sa campagne perse et parvint à Persépolis. Il aurait alors laissé ses hommes piller la ville en donnant toutefois l’ordre, selon Quinte Curce « d’épargner la personne et la parure des femmes. » (7) Mais la seule source qui atteste de la mise à sac de la ville est le grec Clitarque, farouchement anti-macédonien (5). Trois mois après avoir pris possession de la ville, Alexandre a donné l’ordre d’incendier le palais royal de Persépolis.
Alexandre poursuivit Darius III qui avait pris la fuite. Mais Darius fut tué par ses propres hommes en juillet -330.
Toujours en -330, Alexandre fit exécuter deux de ses proches, Parménion et son fils Philotas. Il reprochait à Philotas d’avoir comploté contre lui. Quant à Parménion, il était étranger au complot, mais il fut tué au nom de la raison d’État.
Bessus avait participé à l’exécution de Darius III. Il rassemblait des soldats pour combattre Alexandre, mais il fut livré par ses propres hommes. Alexandre le condamna à mort et le remit au frère de Darius qui l’exécuta.
En -328, Alexandre tua Clitus au cours d’une violente dispute. Les deux hommes étaient ivres. Clitus était l’un de ses plus fidèles compagnons et lui avait sauvé la vie lors de la bataille du Granique. Alexandre regretta immédiatement son acte et tenta de se suicider. Mais les hommes présents l’en empêchèrent. Alexandre pleura longuement puis organisa de somptueuses funérailles pour son ami.
Les Perses pratiquaient déjà la génuflexion — la proskynèse — devant leur souverain. Alexandre souhaitait l’étendre à tous ses hommes y compris aux Macédoniens. Mais les Macédoniens protestèrent : pour eux, Alexandre était devenu un tyran. Callisthène raillait les prétentions divines d’Alexandre et de jeunes Macédoniens qui étaient proches de lui organisèrent un complot contre Alexandre. Mais la conspiration fut déjouée. Callisthène, accusé d’être le meneur de la machination fut exécuté. Pragmatique, Alexandre mit fin à la génuflexion que les Macédoniens abhorraient.
En Asie centrale, la pacification de la Sogdiane et de la Bactriane a été longue et difficile. Elle s’est étalée entre -330 et -327. Plusieurs garnisons macédoniennes ont été massacrées. Mais les hommes d’Alexandre ont finalement détruit les dernières poches de résistance au début de l’année -327.
En -327, Alexandre épousa Roxane, la fille d’Oxyartès, un noble de Bactriane qui s’était rallié aux Macédoniens.

Alexandre le Grand : l’aventure indienne

Toujours en -327, Alexandre débuta la conquête de l’Inde afin de contrôler les grandes routes commerciales et d’étendre son empire universel. Il disposait alors de cent vingt mille hommes, la plus grande armée qu’il ait jamais commandée. Les Orientaux représentaient alors plus de la moitié des effectifs.
En infériorité numérique, il gagna la bataille contre Porus. Ce dernier montra un comportement si noble qu’Alexandre le laissa à la tête d’un territoire encore plus vaste que celui sur lequel il régnait auparavant.
À l’automne -326, l’armée d’Alexandre parvint jusqu’au fleuve Hyphase. Alexandre voulait poursuivre à l’est pour atteindre la vallée du Gange. Mais les Macédoniens, épuisés et désireux de revoir leur famille, refusèrent. Alexandre accepta de donner l’ordre du retour. Il ordonna alors à ses troupes de passer par la vallée de l’Indus qu’il souhaitait conquérir. Finalement, l’armée a rejoint l’embouchure de l’Indus.

Alexandre le Grand : le retour !

Le retour d’Alexandre et de ses hommes à Babylone s’est étalé de juillet à décembre -325. L’armée était divisée en trois corps. Cratère partit de la vallée de l’Indus pour rejoindre la Macédoine. Néarque conduisit une flotte entre l’Indus et l’embouchure du Tigre et de l’Euphrate. Enfin, Alexandre prit la tête d’un corps qui devait longer la côte de Gédrosie située au Baloutchistan actuel. L’itinéraire était particulièrement inhospitalier, car la route traversait une zone désertique. Plus de six mille hommes seraient morts de soif, de faim et d’épuisement durant le périple.
Lorsque Alexandre revint en Perse, les satrapes avaient commis des abus. Alexandre fit exécuter les usurpateurs afin de rétablir l’ordre.
Les noces de Suse se sont déroulées au printemps -324. Alexandre, Héphestion son ami le plus proche et dix mille Macédoniens ont alors épousé des femmes asiatiques. L’objectif d’Alexandre était d’associer les Orientaux au pouvoir. Alexandre souhaitait élargir son armée en y intégrant des soldats perses. Mais les vétérans macédoniens ne supportaient pas la place grandissante accordée aux Asiatiques et menèrent une révolte à Opis. Alexandre fit exécuter les meneurs et prononça un discours habile dans lequel il rappelait les avantages qu’il avait procurés aux Macédoniens puis les chassa. Les Macédoniens le prièrent de reconsidérer sa décision, ce qu’Alexandre fit. Un grand banquet de réconciliation fut organisé.
Héphestion mourut durant l’hiver -324. Alexandre, très affecté, lui rendit des honneurs royaux. Si Alexandre et Héphestion étaient très proches, il est peu vraisemblable qu’ils aient eu une relation homosexuelle. En effet, seul Justin — un historien tardif de l’Antiquité — l’écrit explicitement. Les autres historiens, y compris ceux qui lui étaient peu favorables ont décrit la relation entre les deux hommes comme une relation amicale. Bref, l’homosexualité d’Alexandre est vraisemblablement une invention.

Alexandre le Grand : mort et succession

Alexandre est mort en -323 à Babylone à l’âge de 32 ans. Si certains auteurs estiment qu’Alexandre est mort empoisonné, Arrien et Plutarque le contestent. Alexandre est vraisemblablement mort des suites de la malaria (5). Il avait alors de nombreux projets de conquêtes : l’Arabie, la mer Noire et l’ouest de la Méditerranée.
Avant de mourir, Alexandre aurait déclaré laisser son royaume « au plus digne. » (7) L’empire d’Alexandre était alors équilibré et reposait sur la participation des élites autochtones à la vie politique. C’est la mort prématurée d’Alexandre qui a provoqué l’éclatement de l’empire universel et la naissance des monarchies hellénistiques (5).