dimanche 28 octobre 2018

Mark Zuckerberg vu par l'ennéagramme : qu'est-ce qui motive vraiment Mark Zuckerberg ?

Fabien Laurand. Mark Zuckerberg type ennéagramme, Mark Zuckerberg ennéatype, Mark Zuckerberg type 5, Mark Zuckerberg motivations, Mark Zuckerberg timide, Mark Zuckerberg observateur analytique. Mark Zuckerberg, type 5 de l'ennéagramme, ennéatype 5, l'observateur solitaire. Le comportement de Mark Zuckerberg Mark affiche sa générosité en s’engageant à donner la plus grande partie de sa fortune à des œuvres caritatives. Au-delà de ce geste très médiatisé, voyons quel est son comportement.  Mark Zuckerberg, un jeune homme timide Eduardo Saverin se souvient d’une soirée organisée par le club Phoenix à Harvard. Mark Zuckerberg était maladroit et restait dans son coin (3). Mark a créé le réseau social Thefacebook et pourtant « ce type n’avait pas d’amis. Aucune vie sociale. » (3) D’ailleurs « certains des amis de Zuckerberg émirent plus tard l’hypothèse que son projet était aussi conçu pour l’aider à affronter sa personnalité introvertie. » (2) Peter Thiel, qui a investi dans Thefacebook à ses débuts, se souvient de Mark comme quelqu’un de « plutôt introverti. Il parlait peu, répondait occasionnellement à des questions, en posait peu lui-même. » (2) Il est souvent mal à l’aise en société et éprouve de grandes difficultés à nouer le contact avec des inconnus. À Harvard, il « semblait renfermé sur lui, même au milieu d’un groupe. » (3) Et « il pouvait rester taciturne en présence d’inconnus. » (2) Victor Gua, le programmeur du projet Harvard Connection l’aurait même qualifié « d’autiste social. » Les jumeaux Winklevoss ont eux aussi remarqué que Mark Zuckerberg était mal à l’aise avec les autres. Ils l’ont même décrit comme un « handicapé social. » Sean Parker relativise : « Prétendre qu’il était socialement handicapé, c’est assez mal décrire son attitude distante. » (3) Alors que Thefacebook connaissait un succès grandissant, Mark Zuckerberg fut abordé, dans une boite de nuit, par une splendide jeune femme, mannequin chez Victoria’s Secret. Le comportement très suggestif de la jeune femme avait décontenancé Mark qui « ressemblait à un petit animal terrifié pris dans les phares d’un trente-trois tonnes lancé à toute allure. » (3) Il n’est pas à l’aise non plus face à des journalistes ou devant un public. Il « détestait donner des interviews et parler en public. » Mais il pouvait aussi faire des efforts. Ainsi, après le succès rencontré par Thefacebook à l’université de Stanford « il accorda pas mal de son temps au Stanford Daily. » (2) Mark Zuckerberg ne manque pas d’humour. D’ailleurs, Eduardo Saverin avait relevé son « humour un peu caustique » (3). Aussi, « il était pince-sans-rire. » (2) Mais comme il a tendance à être mal à l’aise avec les autres, il éprouve parfois des difficultés à garder la bonne distance et peut se montrer très maladroit. Son humour en pâtit. Il s’était confectionné sa propre carte de visite sur laquelle on pouvait lire : « C’est moi le PDG... connard. » (3) Assurément, il aurait pu trouver mieux.


Avant de lire cette article, je vous propose de consulter ma brève biographie de Mark Zuckerberg.

Le comportement de Mark Zuckerberg

Mark affiche sa générosité en s’engageant à donner la plus grande partie de sa fortune à des œuvres caritatives. Au-delà de ce geste très médiatisé, voyons quel est son comportement.

Mark Zuckerberg, un jeune homme timide

Eduardo Saverin se souvient d’une soirée organisée par le club Phoenix à Harvard. Mark Zuckerberg était maladroit et restait dans son coin (3).
Mark a créé le réseau social Thefacebook et pourtant « ce type n’avait pas d’amis. Aucune vie sociale. » (3) D’ailleurs « certains des amis de Zuckerberg émirent plus tard l’hypothèse que son projet était aussi conçu pour l’aider à affronter sa personnalité introvertie. » (2)
Peter Thiel, qui a investi dans Thefacebook à ses débuts, se souvient de Mark comme quelqu’un de « plutôt introverti. Il parlait peu, répondait occasionnellement à des questions, en posait peu lui-même. » (2)
Il est souvent mal à l’aise en société et éprouve de grandes difficultés à nouer le contact avec des inconnus.
À Harvard, il « semblait renfermé sur lui, même au milieu d’un groupe. » (3) Et « il pouvait rester taciturne en présence d’inconnus. » (2)
Victor Gua, le programmeur du projet Harvard Connection l’aurait même qualifié « d’autiste social. » Les jumeaux Winklevoss ont eux aussi remarqué que Mark Zuckerberg était mal à l’aise avec les autres. Ils l’ont même décrit comme un « handicapé social. » Sean Parker relativise : « Prétendre qu’il était socialement handicapé, c’est assez mal décrire son attitude distante. » (3)
Alors que Thefacebook connaissait un succès grandissant, Mark Zuckerberg fut abordé, dans une boite de nuit, par une splendide jeune femme, mannequin chez Victoria’s Secret. Le comportement très suggestif de la jeune femme avait décontenancé Mark qui « ressemblait à un petit animal terrifié pris dans les phares d’un trente-trois tonnes lancé à toute allure. » (3)
Il n’est pas à l’aise non plus face à des journalistes ou devant un public. Il « détestait donner des interviews et parler en public. » Mais il pouvait aussi faire des efforts. Ainsi, après le succès rencontré par Thefacebook à l’université de Stanford « il accorda pas mal de son temps au Stanford Daily. » (2)
Mark Zuckerberg ne manque pas d’humour. D’ailleurs, Eduardo Saverin avait relevé son « humour un peu caustique » (3). Aussi, « il était pince-sans-rire. » (2) Mais comme il a tendance à être mal à l’aise avec les autres, il éprouve parfois des difficultés à garder la bonne distance et peut se montrer très maladroit. Son humour en pâtit. Il s’était confectionné sa propre carte de visite sur laquelle on pouvait lire : « C’est moi le PDG... connard. » (3) Assurément, il aurait pu trouver mieux.

Mark Zuckerberg, un être solitaire et indéchiffrable

Mark Zuckerberg préfère la solitude à l’interaction sociale.
Pour fêter la mise en ligne de Thefacebook.com, Saverin proposa à Zuckerberg d’aller boire un verre. Mark refusa : il préférait rester seul.
Lorsque Thefacebook connut un grand succès, Mark préférait être face à son ordinateur qu’en présence d’inconnus : « Aux différentes soirées auxquelles Sean l’avait emmené, Mark ne s’était jamais vraiment senti à l’aise. Il était bien plus heureux coincé devant son ordi, parfois pendant 20 heures d’affilée. » Et après avoir codé pendant des heures, « il appréciait les longues balades en voiture lorsqu’il était fatigué de son écran. » (3)
Il exprime peu ses émotions et il est difficile de savoir ce qu’il pense.
D’après Eduardo Saverin « Mark écoutait, digérait l’information, mais ne répondait que s’il estimait la réponse nécessaire. » Le comportement de Mark Zuckerberg est si difficile à interpréter que « parfois, Eduardo avait l’impression de dialoguer avec un ordinateur. » Alors Mark Zuckerberg pouvait devenir « l’énigme absolue. » (3)
Eduardo souhaitait développer la publicité sur le site. Il rencontrait des annonceurs et rendait compte à Mark des avancées des discussions : « Mark semblait attentif, mais ses réponses laconiques n’éclairaient pas franchement Eduardo sur le fond de sa pensée. » (3)
Sean Parker se souvient de Mark Zuckerberg lors d’un rendez-vous avec des investisseurs à San Francisco : « Sa figure était un masque indéchiffrable. » (3)
David Kirkpatrick souligne que « les gens croient souvent que Mark Zuckerberg ne les écoute pas. Il ne dit rien et semble se désintéresser de la conversation. Il ne recourt pas au langage corporel, aux hochements de tête et autres signaux conventionnels pour dire à quelqu’un qu’il écoute. Mais d’ordinaire cela ne signifie pas qu’il ne vous écoute pas. Il ne montre pas d’émotions et réfléchit en silence, c’est tout. » (2)
Chris Hughes, son ancien colocataire à Harvard et cofondateur de Thefacebook, résume : « Il est vraiment difficile à déchiffrer. C’est difficile de communiquer simplement avec lui. » Hughes poursuit : « Travailler avec Mark est un défi permanent. Vous ne savez jamais s’il aime ou s’il n’aime pas ce que vous faites. C’est tellement plus facile d’être ami avec Mark que de travailler avec lui. » (2) Finalement, Chris Hughes a choisi de quitter Facebook.

Mark Zuckerberg : un excellent observateur

Mark Zuckerberg a très bien su cerner les désirs des jeunes de son âge comme l’explique Chris Ma du Washington Post : « Après ce premier déjeuner, j’ai conclu que le secret de Mark est qu’il est fin psychologue. Son idée centrale est que les jeunes ont le désir profond d’avoir certains types d’interaction sociale à l’université et qu’ils sont impulsés par l’intérêt extrême porté à leurs amis, à ce qu’ils font, ce qu’ils pensent, et où ils vont. Il avait des intuitions simples, mais profondes. » (2)
S’il observe avec finesse, Mark Zuckerberg fait bien plus confiance à ses capacités d’analyse qu’à son intuition. Il réfléchit et analyse avant de répondre et d’agir : « il avait tendance à ne rien dire avant que les autres aient complètement fini de s’exprimer. » (2)
Don Graham, le PDG du Washington Post, décrit le comportement de Mark Zuckerberg lorsqu’il avait 20 ans : « Si vous disiez quelque chose, il se taisait pour réfléchir avant de faire un commentaire ou de réagir. » (2)

Mark Zuckerberg a de puissantes capacités d’analyse

Zuckerberg montre une prédilection pour les activités intellectuelles.
Très jeune, il montrait déjà des capacités d’analyse très au-dessus de la moyenne. Au lycée, il était considéré comme « un surdoué du piratage » et même « un génie de l’informatique. » (3) Il avait créé l’application Synapse qui était à la fois ingénieuse et utile. En effet, ce programme détectait les préférences musicales des utilisateurs pour les aider à construire des playlists sur mesure.
À Harvard, « Mark ne semblait jamais aussi heureux que devant son écran [d’ordinateur], le regard perdu au-delà de son propre reflet. » (3) Il aimait programmer et pouvait coder 20 heures de suite.

Mark Zuckerberg a tendance à trouver les autres stupides

Après avoir mis en ligne Thefacebook.com, Mark avait déclaré au Crimson, le journal de Harvard : « Ça fait longtemps qu’on parle d’un annuaire central pour Harvard. Je pense qu’il aurait été idiot d’attendre un an ou deux que l’université y parvienne par ses propres moyens. Je peux m’en tirer bien mieux qu’eux en une semaine. » (3)
Un camarade d’université de Mark confirme : « Il y avait décidément un petit côté “J’emmerde Harvard” là-dedans. Les administrateurs disaient toujours qu’ils allaient faire un trombinoscope centralisé, mais ils se posaient des tas de questions sur le problème de la propriété des informations […] Mark a carrément suggéré qu’on pourrait amener les gens à télécharger leurs informations eux-mêmes. » (2)

Les motivations de Mark Zuckerberg

Pourquoi avoir étudié le comportement de Mark Zuckerberg ? Pour connaître ses motivations, évidemment !
L’ennéagramme est un outil qui permet de déterminer les motivations permanentes d’un individu.

Pour en savoir plus sur l'ennéagramme, vous pouvez lire mon article : Comprendre l'ennéagramme en 5 minutes !

Comme chaque individu, Mark Zuckerberg appartient à un type et un seul de l’ennéagramme.
Nous ne connaissons pas ses motivations a priori. Nous allons donc rechercher son type à partir de son comportement.
Revenons à l’étude du comportement de Mark Zuckerberg.
En résumé, Mark est timide et mal à l’aise en société. S’il a le sens de l’humour, il éprouve parfois des difficultés à garder la bonne distance avec les autres. Il aime la solitude et exprime peu ses émotions. C’est un observateur attentif qui réfléchit et analyse. Il est très à l’aise dans les activités intellectuelles et il a parfois tendance à trouver les autres stupides.

Mark Zuckerberg est donc type 5 de l'ennéagramme.

Il recherche la solitude. C’est sa motivation positive permanente. Il se positionne en retrait, à l’écart des autres afin d’observer et d’analyser.
Il déteste l’intrusion dans son espace vital. C’est sa motivation négative permanente. En outre, il fuit l’inactivité de l’intellect. Il a toujours besoin de s’occuper l’esprit.
Mark Zuckerberg est cérébral. Il aime réfléchir et analyser. Il apprécie d’être reconnu pour ses capacités d’analyse et d’expertise.
Il est discret, mais il est parfois écartelé entre son besoin d’être seul et le besoin d’être reconnu par les autres. Ainsi, lors de sa mise en ligne, Thefacebook connaît un succès considérable. À Harvard, Mark devient une célébrité. Il semble particulièrement apprécier ce statut (3). Toutefois, sur la durée, son besoin de solitude est beaucoup plus fort que son besoin de reconnaissance sociale.
Zuckerberg a réussi très vite et très brillamment. Facebook s’est rapidement imposé comme le réseau social de référence à l’échelle planétaire. Cette exceptionnelle efficacité pourrait laisser penser qu’il est type 3.
Le type 3 recherche le succès rapide et la réussite sociale. Il s’agit de sa motivation positive permanente. Or le succès rapide et la réussite sociale ne sont pas les premières préoccupations de Mark Zuckerberg.
Mark Zuckerberg aurait refusé un million de dollars de Microsoft pour l’application Synapse. En juin 2004, un investisseur lui proposa 10 millions de dollars pour racheter Thefacebook. Mark, qui avait alors 20 ans rejeta l’offre illico.
Sean Parker confirme que l’objectif prioritaire de Mark Zuckerberg n’était pas de s’enrichir : « Pour lui, ce n’était pas “On se fait du fric et on se barre.” Ça ne ressemblait pas à un plan pour s’enrichir en vitesse. » (2)
Thefacebook a conquis de nombreux utilisateurs dès ses débuts. Eduardo Saverin tentait de convaincre Mark Zuckerberg d’intégrer la publicité pour financer le site. Mais Mark Zuckerberg a refusé : son objectif n’était pas de gagner de l’argent rapidement et de rentabiliser le site à court terme. D’après Tricia Black de la société Y2M, « Mark n’a jamais voulu les pubs. L’homme d’affaires, c’était Eduardo [Saverin]. » (2)
Un collaborateur de Facebook précise la vision de son patron : « Mark fait une fixation sur le long terme. Il ne veut pas gaspiller des ressources sur quoi que ce soit à moins que cela puisse servir à long terme. » (2) Et pour Zuckerberg, le succès à long terme dépend d’abord du nombre d’utilisateurs.
Il n’a pas souhaité vendre sa participation dans Thefacebook alors que les propositions qu’il recevait auraient pu faire de lui un jeune homme richissime. Michael Wolf, un dirigeant de Viacom, lui avait demandé : « Pourquoi ne pas nous vendre à nous ? Vous seriez très riche. » Mark, qui logeait alors dans un modeste studio, lui avait répondu : « Vous venez de voir mon appartement. Je n’ai pas vraiment besoin d’argent... » (2)
Mark Zuckerberg n’est donc pas type 3. Il ne recherche pas prioritairement le succès à court terme et la réussite sociale. Le cas échéant, il serait même capable de limiter ses besoins pour ne dépendre de personne. Mark est un type 5 et il déteste quémander.
Mark Zuckerberg défend l’ouverture : « Nous allons changer le monde. Je crois que nous pouvons faire du monde un lieu plus ouvert. » (2) Il érige la transparence en dogme. Il résume ainsi l’idée sur laquelle est fondé Facebook : « Comment la transparence venant des gens allait transformer la manière dont fonctionne le monde et la manière dont les institutions sont gouvernées. » Il ajoute « on a une seule identité » et « avoir deux identités pour vous-même est un exemple de manque d’intégrité. » Il en tire le constat suivant : « le niveau de transparence existant actuellement dans le monde ne tolère plus qu’une même personne ait deux identités. » Facebook a même employé les expressions « transparence radicale » et « transparence ultime. » (3)
La transparence totale est exigée des utilisateurs de Facebook, mais parallèlement il est très difficile de savoir comment Facebook utilise les données personnelles des utilisateurs, notamment à des fins lucratives. Il y a donc deux poids et deux mesures dans cette volonté de transparence. Cette asymétrie dans l’obligation de transparence énerve beaucoup d’utilisateurs qui perdent le contrôle de leur identité numérique. Voici ce qu’en pense Marc Rotenberg, le directeur de l’EPIC : « À chaque fois, il semble que Facebook rende plus difficile qu’il n’est nécessaire la protection de la vie privée des usagers. » (2)
Cette volonté de transparence à tout crin du moins pour les utilisateurs est en partie à rapprocher du jeune âge de Mark Zuckerberg. Reid Hoffman, qui a fondé LinkedIn et investi dans Facebook, souligne : « Mark ne croit pas qu’on puisse distinguer vie sociale et vie professionnelle. C’est une vision typique de l’esprit étudiant. Une des choses qu’on apprend avec l’âge, c’est l’existence de ces contextes distincts. » (2)
Mais il ne s’agit pas que d’une question d’âge. L’absence de distinction entre vie professionnelle et vie privée se conjugue très difficilement avec les motivations d’un type 5 comme Mark Zuckerberg. En effet, le type 5 recherche la solitude et le retrait. Il ne veut surtout pas être exposé à son insu et il a besoin de séparer ses activités pour se protéger de l’intrusion dans son espace vital. Ainsi, le concept de « transparence radicale » n’est pas compatible, à long terme, avec les motivations permanentes de l’individu Mark Zuckerberg.
Diriger une entreprise et manager est difficile pour un type 5. Mark Zuckerberg a d’ailleurs déclaré : « Je n’ai jamais voulu diriger une entreprise. Pour moi, une entreprise est un bon moyen de réaliser des trucs. » (2)
Un type 5 a parfois besoin d’être reconnu, mais c’est toujours le besoin de retrait et de solitude qui finit par prendre le dessus. Il supporte difficilement d’être en première ligne. L’exposition prolongée n’est pas son « truc. »
Le cinq a besoin de dresser des barrières pour se protéger, dans sa vie privée comme dans sa vie professionnelle. Quand Mark Zuckerberg écrit sur sa carte de visite « C’est moi le PDG... connard », on est tenté de lui retourner le compliment. Mais cette incroyable maladresse doublée d’une colossale erreur de communication s’explique par les grandes difficultés qu’éprouve Mark Zuckerberg dans ses relations avec les autres. On pourrait reformuler sa phrase ainsi : « Ne venez surtout pas empiéter sur mon espace vital. » C’est moins insultant et plus juste !
Mark Zuckerberg n’est pas un chef qui mène le combat en première ligne. Il peut brillamment présenter un exposé qu’il a préparé. Mais, dès qu’il a terminé, il a surtout envie de quitter la salle.
Zuckerberg a donc besoin de s’entourer de personnes qui le protègent en faisant écran entre lui et le monde extérieur. Bien entendu, trouver les individus de confiance et compétents qui pourront jouer ce rôle revêt une importance cruciale pour lui.

Trouvez facilement votre type de l'ennéagramme ou ennéatype. Comme chaque individu, Mark Zuckerberg appartient à un type et un seul de l’ennéagramme. Nous ne connaissons pas ses motivations a priori. Nous allons donc rechercher son type à partir de son comportement. Revenons à l’étude du comportement de Mark Zuckerberg. En résumé, Mark est timide et mal à l’aise en société. S’il a le sens de l’humour, il éprouve parfois des difficultés à garder la bonne distance avec les autres. Il aime la solitude et exprime peu ses émotions. C’est un observateur attentif qui réfléchit et analyse. Il est très à l’aise dans les activités intellectuelles et il a parfois tendance à trouver les autres stupides.  Mark Zuckerberg est donc type 5 de l'ennéagramme. Il recherche la solitude. C’est sa motivation positive permanente. Il se positionne en retrait, à l’écart des autres afin d’observer et d’analyser. Il déteste l’intrusion dans son espace vital. C’est sa motivation négative permanente. En outre, il fuit l’inactivité de l’intellect. Il a toujours besoin de s’occuper l’esprit. Mark Zuckerberg est cérébral. Il aime réfléchir et analyser. Il apprécie d’être reconnu pour ses capacités d’analyse et d’expertise. Il est discret, mais il est parfois écartelé entre son besoin d’être seul et le besoin d’être reconnu par les autres. Ainsi, lors de sa mise en ligne, Thefacebook connaît un succès considérable. À Harvard, Mark devient une célébrité. Il semble particulièrement apprécier ce statut (3). Toutefois, sur la durée, son besoin de solitude est beaucoup plus fort que son besoin de reconnaissance sociale. Zuckerberg a réussi très vite et très brillamment. Facebook s’est rapidement imposé comme le réseau social de référence à l’échelle planétaire. Cette exceptionnelle efficacité pourrait laisser penser qu’il est type 3.