mercredi 13 mars 2019

Présentation de l’ennéagramme : Découvrez vos motivations et révélez votre talent !

Chapitre 1er : présentation de l’ennéagramme

Il y a de nombreuses hypothèses sur l’origine de l’ennéagramme. Certains auteurs supposent qu’il serait né il y a deux millénaires en Afghanistan et aurait été repris par la tradition orale du soufisme. D’autres tentent de rapprocher l’ennéagramme des huit logismoi du moine Evagre le Pontique. Il en a qui pensent que l’ennéagramme trouve son origine dans la kabbale. Enfin, il y a ceux qui avancent que Georges Gurdjieff aurait diffusé ou peut-être même conçu cet outil.
Seule sa diffusion récente peut être attestée. En effet, l’ennéagramme s’est assez largement diffusé à partir des années soixante-dix sous l’impulsion, notamment, d’Oscar Ichazo et Claudio Naranjo.

Représentation de l’ennéagramme

Voici une représentation des neuf types de l’ennéagramme :



Il y a de nombreuses hypothèses sur l’origine de l’ennéagramme. Certains auteurs supposent qu’il serait né il y a deux millénaires en Afghanistan et aurait été repris par la tradition orale du soufisme. D’autres tentent de rapprocher l’ennéagramme des huit logismoi du moine Evagre le Pontique. Il en a qui pensent que l’ennéagramme trouve son origine dans la kabbale. Enfin, il y a ceux qui avancent que Georges Gurdjieff aurait diffusé ou peut-être même conçu cet outil. Seule sa diffusion récente peut être attestée. En effet, l’ennéagramme s’est assez largement diffusé à partir des années soixante-dix sous l’impulsion, notamment, d’Oscar Ichazo et Claudio Naranjo.

Chacun des neuf types de l’ennéagramme est identifié par un numéro de 1 à 9.
Chaque type est associé à un centre : le ventre, le cœur et la tête.
Les types 8, 9 et 1 appartiennent au centre vital (le ventre). Le centre vital représente la force, le siège de la vie ou le hara des Japonais. Les types 8, 9 et 1 se fient d’abord à leur instinct, à leur intuition.
Les types 2, 3 et 4 appartiennent au centre-cœur. Le cœur est associé aux sentiments, aux idées et aux valeurs de l’individu. Les types 2, 3 et 4 sont très sensibles aux relations, aux sentiments.
Les types 5, 6 et 7 appartiennent au centre-tête. La tête représente la raison et le savoir, mais également la spiritualité. Les types 5, 6 et 7 privilégient la pensée, la raison.
Par ailleurs, chaque type de l’ennéagramme est relié, par des flèches, à deux autres types. Par exemple, le type 1 est associé aux types 4 et 7. Les deux flèches donnent des indications sur le comportement du type en situation d’intégration ou, au contraire, en situation de stress.

Motivations, comportement et attitudes

Pour comprendre l’ennéagramme, il est indispensable de bien connaître et distinguer les notions de motivations, de comportement et d’attitude.
Les motivations regroupent l’ensemble des processus, conscients ou inconscients, qui dirigent les actions d’un individu.
Le plus souvent, nous ne sommes pas conscients de nos motivations. L’ennéagramme est construit à partir des motivations et sa principale utilité est de nous aider à en prendre conscience.
Le comportement se rapporte aux actions et aux réactions d’un individu. Le comportement peut être observé.
L’examen de notre comportement nous aide à définir notre type de l’ennéagramme. Comme le comportement est observable, son étude est de première importance lorsque nous recherchons le type d’une autre personne. À partir de l’examen minutieux du comportement, nous pouvons en déduire les motivations.
L’attitude désigne l’état d’esprit d’un individu. Elle ne le conduit pas systématiquement à passer à l’action. L’attitude est un état mental qui n’est pas directement observable par un tiers, contrairement au comportement.
L’examen de nos attitudes nous aide à rechercher notre type de l’ennéagramme. En revanche, comme les attitudes ne sont pas directement observables, elles ne nous permettent pas de déterminer le type de l’ennéagramme d’une autre personne.

L’ennéagramme et les motivations permanentes

L’ennéagramme décrit les motivations d’un individu. Plus précisément, il définit ses motivations permanentes qui se forment durant l’enfance et le conduisent toute sa vie, à partir de l’adolescence.
L’ennéagramme est donc un outil qui nous aide à prendre conscience de nos motivations permanentes ou à connaître les motivations permanentes d’une autre personne.
Il distingue neuf types numérotés de 1 à 9.
Un individu appartient à un type et un seul de l’ennéagramme.
Chaque type est conduit à la fois par une motivation positive permanente et par une motivation négative permanente.
La motivation positive permanente décrit ce que l’individu recherche.
La motivation négative permanente décrit ce qu’il déteste, fuit et réprime.
Voici les motivations permanentes des neuf types.
– Le type 1 recherche la perfection dans tout ce qu’il fait ; il déteste la désorganisation, les approximations et réprime la colère.
– Le type 2 cherche à aider les autres, à leur rendre service, à répondre à leurs besoins et à satisfaire leurs désirs ; il déteste reconnaître ses propres besoins.
– Le type 3 recherche le succès rapide et la reconnaissance sociale ; il déteste et élude ses échecs.
– Le type 4 recherche l’originalité et la singularité, car il a le sentiment d’être unique ; il déteste la banalité et fuit le conformisme.
– Le type 5 recherche la solitude, prend du recul pour observer et analyser ; il déteste l’intrusion dans son espace vital.
– Le type 6 recherche la loyauté dans ses relations ; il déteste et redoute la trahison.
– Le type 7 recherche le plaisir en multipliant les stimulants ; il déteste et fuit l’ennui, l’enfermement et la souffrance.
– Le type 8 recherche la confrontation pour faire régner la justice avec autorité ; il déteste et réprime les manifestations de faiblesse.
– Le type 9 recherche la concorde et la paix ; il déteste les situations conflictuelles durables.

L’intérêt et les limites de l’ennéagramme

L’ennéagramme est un outil au service de la connaissance de soi et des autres. Un outil est un moyen. Il n’est pas une fin en soi. L’utiliser correctement suppose de connaître à la fois son utilité et ses limites.
L’ennéagramme décrit les motivations permanentes d’un individu. De ses motivations permanentes découlent une conception du monde, de l’existence ainsi que des comportements et des attitudes généralement observés. L’ennéagramme se réfère également aux centres privilégié et réprimé(s) d’un individu : le centre vital, le centre-cœur et le centre-tête.
Les motivations permanentes se forment pendant l’enfance. Elles sont fixées à l’adolescence et demeurent ensuite pendant toute la durée de l’existence.
L’ennéagramme ne peut donc pas être utilisé avec les enfants puisque leurs motivations permanentes ne sont pas encore fixées.
Les adolescents qui se cherchent sont souvent très réceptifs à l’invitation « connais-toi toi-même. » L’ennéagramme peut utilement les aider dans cette démarche.
Bien entendu, l’ennéagramme est adapté aux adultes, quel que soit leur âge.
En revanche, l’ennéagramme ne peut pas prétendre décrire entièrement la réalité complexe qu’est l’être humain. Toute démarche holistique fondée sur l’ennéagramme est impossible. Elle conduirait immanquablement à une impasse.
L’ennéagramme ne peut ni évaluer les intelligences ni détecter les talents. En effet, des individus qui appartiennent à un même type de l’ennéagramme développent des intelligences et des talents différents.
Certains praticiens ou auteurs opèrent un rapprochement entre les logismoi ou les péchés et les types de l’ennéagramme. D’autres appréhendent un type à partir d’une compulsion. Le mal, l’angoisse, les troubles du comportement voire la pathologie sont très présents dans ces approches de l’ennéagramme.
L’ennéagramme est parfois utilisé comme un instrument sectaire ou de stigmatisation.
Un être humain n’est pas réductible à ses logismoi, ses péchés ou ses compulsions. De plus, l’ennéagramme n’est pas un instrument de diagnostic des psychopathologies.
L’ennéagramme est un outil au service de la connaissance de soi et des autres. Il nous aide à prendre conscience des motivations permanentes.
Je vous invite donc à la prudence, à la bienveillance et au discernement lorsque vous l’utilisez.



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La version papier du livre « Découvrez vos motivations et révélez votre talent ! » est disponible ici

L’intérêt et les limites de l’ennéagramme L’ennéagramme est un outil au service de la connaissance de soi et des autres. Un outil est un moyen. Il n’est pas une fin en soi. L’utiliser correctement suppose de connaître à la fois son utilité et ses limites. L’ennéagramme décrit les motivations permanentes d’un individu. De ses motivations permanentes découlent une conception du monde, de l’existence ainsi que des comportements et des attitudes généralement observés. L’ennéagramme se réfère également aux centres privilégié et réprimé(s) d’un individu : le centre vital, le centre-cœur et le centre-tête. Les motivations permanentes se forment pendant l’enfance. Elles sont fixées à l’adolescence et demeurent ensuite pendant toute la durée de l’existence. L’ennéagramme ne peut donc pas être utilisé avec les enfants puisque leurs motivations permanentes ne sont pas encore fixées. Les adolescents qui se cherchent sont souvent très réceptifs à l’invitation « connais-toi toi-même. » L’ennéagramme peut utilement les aider dans cette démarche. Bien entendu, l’ennéagramme est adapté aux adultes, quel que soit leur âge. En revanche, l’ennéagramme ne peut pas prétendre décrire entièrement la réalité complexe qu’est l’être humain. Toute démarche holistique fondée sur l’ennéagramme est impossible. Elle conduirait immanquablement à une impasse. L’ennéagramme ne peut ni évaluer les intelligences ni détecter les talents. En effet, des individus qui appartiennent à un même type de l’ennéagramme développent des intelligences et des talents différents. Certains praticiens ou auteurs opèrent un rapprochement entre les logismoi ou les péchés et les types de l’ennéagramme. D’autres appréhendent un type à partir d’une compulsion. Le mal, l’angoisse, les troubles du comportement voire la pathologie sont très présents dans ces approches de l’ennéagramme. L’ennéagramme est parfois utilisé comme un instrument sectaire ou de stigmatisation. Un être humain n’est pas réductible à ses logismoi, ses péchés ou ses compulsions. De plus, l’ennéagramme n’est pas un instrument de diagnostic des psychopathologies. L’ennéagramme est un outil au service de la connaissance de soi et des autres. Il nous aide à prendre conscience des motivations permanentes. Je vous invite donc à la prudence, à la bienveillance et au discernement lorsque vous l’utilisez.