dimanche 3 février 2019

Les motivations de Marilyn Monroe : le type de l'ennéagramme de Marilyn Monroe

Fabien Laurand. Marilyn Monroe ennéagramme, Marilyn Monroe ennéatype, Marilyn Monroe loyale, Marilyn Monroe paranoïaque, Marilyn Monroe personnalité, Marilyn Monroe psychologie, Marilyn Monroe type 6. Le type de l'ennéagramme de Marilyn Monroe. Le comportement de Marilyn Monroe Pour rechercher les motivations de Marilyn Monroe et déterminer son type de l’ennéagramme, il est nécessaire d’étudier son comportement.  Norma Jeane était une enfant sage, obéissante et effacée. Marilyn Monroe se rappelait, qu’enfant, elle « avait appris à ne pas ennuyer qui que ce soit en parlant ou en pleurant. » (4) Elle obéissait à sa mère qui lui disait « ne bouge pas, tiens-toi tranquille. J’attends quelqu’un. » (2) Lorsque Grace Mc Kee, sa tutrice, la plaça dans un orphelinat en 1935, Norma Jeane ne se plaignit pas. Et pourtant, l’expérience fut traumatisante : Marilyn affirmait avoir commencé à bégayer à cette époque. À l’école, Norma Jeane était timide et effacée. Comme elle bégayait, elle avait peur de prendre la parole.  Elle était sérieuse, travailleuse et montrait une réelle volonté de progresser. Emmeline Snively qui dirigeait l’agence de mannequins Blue Book se rappelle : « Je n’avais jamais connu une fille aussi travailleuse. Elle ne manquait jamais un cours. Elle avait confiance en elle et faisait une chose que je n’ai jamais vue chez aucun autre mannequin : elle étudiait chaque cliché que les photographes prenaient d’elle. » (4) Après sa première apparition à l’écran, comme figurante, dans le film Scudda Hoo ! Scudda Hay ! elle déclarait : « Ah, comme j’étais gauche, vide, inculte ! » Puis elle ajoutait « mais Seigneur, comme j’étais désireuse d’apprendre ! De changer ! De m’améliorer ! » (4) Berniece, sa demi-sœur, voyait en Marilyn « quelqu’un de réfléchi, déterminé et un bourreau de travail. Elle insistait pour être parfaite dans les scènes qu’elle tournait. » (1) Yves Montant reconnaissait, lui aussi, ses capacités de travail : « Au départ, nous n’avons en commun, Marilyn et moi, qu’une idée fixe : le travail. Elle bosse, elle bosse. » (4) Marilyn Monroe était souvent en retard sur les plateaux. Mais elle était totalement impliquée dans ses rôles. Elle était capable de refaire une scène à de nombreuses reprises pour que le résultat soit conforme à ses exigences.

Quelques mots sur l’ennéagramme


L’ennéagramme décrit les motivations d’un individu. Plus précisément, il définit ses motivations permanentes qui se forment durant l’enfance et le conduisent toute sa vie, à partir de l’adolescence.

L’ennéagramme est donc un outil qui nous aide à prendre conscience de nos motivations permanentes ou à connaître les motivations permanentes d’une autre personne.

Il distingue neuf types numérotés de 1 à 9.



Comprendre et utiliser l'ennéagramme, Fabien Laurand. L’ennéagramme décrit les motivations d’un individu. Plus précisément, il définit ses motivations permanentes qui se forment durant l’enfance et le conduisent toute sa vie, à partir de l’adolescence.   L’ennéagramme est donc un outil qui nous aide à prendre conscience de nos motivations permanentes ou à connaître les motivations permanentes d’une autre personne.   Il distingue neuf types numérotés de 1 à 9.



Un individu appartient à un type et un seul de l’ennéagramme.
Chaque type est conduit à la fois par une motivation positive permanente et par une motivation négative permanente.
La motivation positive permanente décrit ce que l’individu recherche.
La motivation négative permanente décrit ce qu’il déteste, fuit et réprime.
Voici les motivations permanentes des neuf types.
– Le type 1 recherche la perfection dans tout ce qu’il fait ; il déteste la désorganisation, les approximations et réprime la colère.
– Le type 2 cherche à aider les autres, à leur rendre service, à répondre à leurs besoins et à satisfaire leurs désirs ; il déteste reconnaître ses propres besoins.
– Le type 3 recherche le succès rapide et la reconnaissance sociale ; il déteste et élude ses échecs.
– Le type 4 recherche l’originalité et la singularité, car il a le sentiment d’être unique ; il déteste la banalité et fuit le conformisme.
– Le type 5 recherche la solitude, prend du recul pour observer et analyser ; il déteste l’intrusion dans son espace vital.
– Le type 6 recherche la loyauté dans ses relations ; il déteste et redoute la trahison.
– Le type 7 recherche le plaisir en multipliant les stimulants ; il déteste et fuit l’ennui, l’enfermement et la souffrance.
– Le type 8 recherche la confrontation pour faire régner la justice avec autorité ; il déteste et réprime les manifestations de faiblesse.
– Le type 9 recherche la concorde et la paix ; il déteste les situations conflictuelles durables.

Le comportement de Marilyn Monroe

Pour rechercher les motivations de Marilyn Monroe et déterminer son type de l’ennéagramme, il est nécessaire d’étudier son comportement.

Norma Jeane était une enfant sage, obéissante et effacée.

Marilyn Monroe se rappelait, qu’enfant, elle « avait appris à ne pas ennuyer qui que ce soit en parlant ou en pleurant. » (4) Elle obéissait à sa mère qui lui disait « ne bouge pas, tiens-toi tranquille. J’attends quelqu’un. » (2) Lorsque Grace Mc Kee, sa tutrice, la plaça dans un orphelinat en 1935, Norma Jeane ne se plaignit pas. Et pourtant, l’expérience fut traumatisante : Marilyn affirmait avoir commencé à bégayer à cette époque.
À l’école, Norma Jeane était timide et effacée. Comme elle bégayait, elle avait peur de prendre la parole.

Elle était sérieuse, travailleuse et montrait une réelle volonté de progresser.

Emmeline Snively qui dirigeait l’agence de mannequins Blue Book se rappelle : « Je n’avais jamais connu une fille aussi travailleuse. Elle ne manquait jamais un cours. Elle avait confiance en elle et faisait une chose que je n’ai jamais vue chez aucun autre mannequin : elle étudiait chaque cliché que les photographes prenaient d’elle. » (4)
Après sa première apparition à l’écran, comme figurante, dans le film Scudda Hoo ! Scudda Hay ! elle déclarait : « Ah, comme j’étais gauche, vide, inculte ! » Puis elle ajoutait « mais Seigneur, comme j’étais désireuse d’apprendre ! De changer ! De m’améliorer ! » (4)
Berniece, sa demi-sœur, voyait en Marilyn « quelqu’un de réfléchi, déterminé et un bourreau de travail. Elle insistait pour être parfaite dans les scènes qu’elle tournait. » (1)
Yves Montant reconnaissait, lui aussi, ses capacités de travail : « Au départ, nous n’avons en commun, Marilyn et moi, qu’une idée fixe : le travail. Elle bosse, elle bosse. » (4)
Marilyn Monroe était souvent en retard sur les plateaux. Mais elle était totalement impliquée dans ses rôles. Elle était capable de refaire une scène à de nombreuses reprises pour que le résultat soit conforme à ses exigences.

Marilyn manquait cruellement de confiance en elle.

Son premier mari, Jim Dougherty relevait qu’elle « était très sensible et jamais sûre d’elle. » (4)
Norma Jeane bégayait. Berniece [sa demi-sœur] « l’attribue à un sentiment d’insécurité et à un désir d’être acceptée. » Berniece explique à propos du déménagement de Marilyn à New York : « Encore fallait-il une formidable dose de courage et d’assurance pour accomplir tous ces changements. Et elle puisa dans ses propres ressources, car Marilyn n’était pas sûre d’elle. Déterminée, certes, mais aucune certitude. » (1)
Alors qu’elle venait d’être embauchée par la Fox, Marilyn était invitée à une soirée organisée par l’entreprise. « J’étais aussi terrifiée à l’idée d’entrer que si j’allais braquer une banque », se souvenait-elle (4)
Natasha Lytess qui enseignait l’art dramatique à la Columbia raconte sa première entrevue avec Marilyn Monroe : « Elle n’était absolument pas sûre d’elle. Incapable même de trouver refuge dans sa propre insignifiance. » (4)
Dans sa vie personnelle comme dans sa vie professionnelle, Marilyn avait très peu confiance en elle, même lorsqu’elle était devenue une actrice reconnue. Sur le tournage du Prince et la Danseuse, elle avait été contrariée par la condescendance de son partenaire, Laurence Olivier. Elle avait si peu confiance en elle qu’elle multipliait les retards sur le tournage. Les plateaux l’ont terrorisée toute sa carrière. Marilyn avait d’ailleurs déclaré : « Je ne suis pas souvent assez sûre de moi pour me mettre en colère. Mais parfois, j’y arrive. » (1)

Marilyn Monroe voulait appartenir à une famille, à un groupe.

Elle a tenté de resserrer les liens familiaux. Elle y est parvenue avec sa demie-sœur Berniece. Les deux femmes ont été complices. Norma Jeane a même tenté de convaincre Paris, le mari de Berniece, d’intégrer la marine marchande, comme Jim Dougherty. Ensuite, elle a proposé à Berniece de déménager en Californie avec son mari et leur fille. Mais ses manœuvres ont échoué : Marilyn et Berniece se sont fréquentées par intermittences.
En revanche, les relations entre Marilyn et sa mère Gladys n’ont jamais été bonnes. Et pourtant, Marilyn a fait des efforts : elle a accueilli sa mère malade chez elle. Marilyn constatait : « Jamais maman et moi ne pourrions vivre ensemble. » (4) Gladys souffrait de schizophrénie et de paranoïa. Elle avait été internée plusieurs fois en hôpital psychiatrique.
Marilyn était-elle responsable des mauvaises relations qu’elle entretenait avec sa mère ? Rien n’est moins sûr ! En effet, Gladys s’était installée chez son autre fille Berniece, la demi-sœur de Marilyn. Et Berniece ne l’avait pas supportée non plus...
Sa volonté d’appartenir à un groupe s’exprimait aussi dans sa vie professionnelle. Ben Lyon constatait que « la Fox était devenue son foyer, la famille qu’elle n’avait jamais eue. » (4)
Sa relation avec son agent et amant, Johnny Hyde, traduisait aussi ce besoin d’appartenance : « J’avais pour Johnny Hyde toutes les tendresses et j’étais toujours heureuse d’être avec lui. C’était comme appartenir à une grande famille et à un grand cercle de relations. » (4) Marilyn était alors la maîtresse d’un homme puissant et fortuné. Certains ont prétendu qu’elle était vénale. Et pourtant, elle a refusé d’épouser Johnny Hyde alors qu’il était âgé, malade et voulait lui léguer son immense fortune.
Plus tard, Marilyn avait constitué, autour d’elle, un groupe d’amis et de collaborateurs qui la suivait de film en film. Dans ce groupe, il y avait, notamment, Paula Strasberg sa répétitrice, Ralph Roberts son masseur, May Reis sa secrétaire, Allan Snyder son maquilleur, Sydney Guilaroff et Agnes Flanagan ses coiffeurs.

Marilyn Monroe avait besoin d’être soutenue et protégée.

Emmeline Snively avait noté que « dans les petites robes de coton blanc qu’elle portait le plus souvent, elle avait encore l’air d’une jolie gamine craintive et esseulée qui voulait que quelqu’un, quelque part, pense qu’elle valait quelque chose. » (4)
Marilyn Monroe et Natasha Lytess ont été très proches. Marilyn appréciait son soutien : « Elle savait également me donner le sentiment que j’étais moi aussi quelqu’un de valeur. » Natasha confirme : « Elle s’ouvrait à moi et se reposait sur moi comme une enfant qui a besoin d’être conseillée et réconfortée. » (4)
Elle fut prise d’une soudaine hésitation le jour de son mariage avec Arthur Miller : elle avait peur de ne pas avoir une confiance absolue en son mari. Puis en 1957, après le mariage, elle déclarait lors d’une interview : « Je me sens plus femme, plus fière de moi depuis que je suis mariée. Et aussi moins nerveuse. J’ai pour la première fois de ma vie l’impression d’être protégée. Comme quelqu’un qui aurait trouvé un abri pour échapper au froid. » (4)
Sur le tournage de Comment épouser un millionnaire, elle s’était trouvé un nouveau soutien en la personne d’Yves Montant. Montant se souvenait : « Sur le plateau, elle fait tout ce que je lui dis et tout le monde est stupéfait de sa coopération. » (4) Plusieurs témoins ont confirmé que Marilyn était souvent ponctuelle sur ce tournage, ce qui était exceptionnel chez elle.
Richard Meryman a été le dernier journaliste à l’interviewer. Il avait ressenti son besoin de protection : « J’ai été submergé par l’envie de la protéger ; le désir — peut-être du même ordre que ce qui était à la base de la tendresse du public pour Marilyn —, le désir de la protéger de tout ce qui était moche et pouvait lui faire du mal. » (4)
Le public aussi l’a soutenue lorsque des polémiques ont éclaté. En 1948, Marilyn avait posé nue pour un calendrier. L’affaire du calendrier est ressortie en 1952 quand elle était devenue une star. Le public a pris fait et cause pour elle quand elle a déclaré qu’elle l’avait fait parce qu’elle était dans le besoin. Elle avait également déclaré aux journalistes que sa mère était morte. Mais la presse a ensuite révélé la supercherie : sa mère était toujours vivante ! Là encore, le public l’a soutenue et ne lui en a pas tenu rigueur.

Marilyn était loyale et en attendait autant de son entourage.

Elle s’est montrée loyale avec ses proches. Lorsqu’elle a été embauchée comme modèle par l’agence Blue Book, Norma Jeane commençait à peine à gagner sa vie. Et pourtant elle s’est occupée d’Ana Lower en lui payant son loyer. Elle souhaitait aussi sortir sa mère de l’hôpital psychiatrique pour l’installer dans un appartement. Mais sa mère ne lui a jamais montré aucune reconnaissance. Son besoin de loyauté s’exprimait aussi dans les relations qu’elle entretenait avec sa demi-sœur qui écrit : « elle me répétait si souvent : “Promets-moi que tu ne raconteras jamais rien sur moi.” » (1)
Berniece justifiait la confiance que Marilyn accordait à sa secrétaire, May Reis : « May est résolument loyale envers Marilyn ; dépourvue de l’attrait qu’ont la plupart des gens pour les ragots, elle demeure l’une des rares personnes en qui la confiance de Marilyn ne faillira jamais. » (1)

Marilyn détestait la déloyauté. Elle craignait d’être abandonnée ou trahie.

Lorsque Jim Dougherty avait décidé de travailler dans la marine marchande, Norma Jeane avait jugé le comportement de son mari déloyal. Dougherty le reconnaît : « Elle savait ce qu’elle voulait, et moi, je ne pouvais que lui faire des promesses. Quand je suis reparti, elle a dû se dire que j’avais failli à la plus importante de ces promesses. » (4)
Berniece raconte que Marilyn fut « très froissée lorsque la sœur de Jim [Dougherty] fit une déclaration à la presse. Elle ne lui pardonna jamais. » (1)
Lors de son retour à Hollywood, Marilyn Monroe a brutalement coupé les ponts avec Natasha Lytess alors que les deux femmes avaient été très proches. Don Wolfe relève que « Marilyn fut pourtant d’une fidélité farouche avec ceux qui se montrèrent loyaux à son égard. » (4) En fait, Maurice Zolotow l’avait informée que Lytess était en train d’écrire un livre sur elle. Marilyn a interprété ce projet de livre, dont Natasha ne lui avait pas parlé, comme un acte de trahison. Elle pouvait alors être très dure, ce que confirme Robert Slatzer : « Elle [Lytess] réclamait de l’argent, et Marilyn me dit : “Natasha m’écrit chaque fois qu’elle est fauchée.” » (4)
À l’époque du tournage du Prince et la Danseuse, Marilyn Monroe avait lu le carnet d’Arthur Miller et avait découvert que celui-ci regrettait de l’avoir épousée. Elle fut effondrée et en parla longuement avec Paula Strasberg. Arthur Miller avait incité Marilyn à prendre ses distances avec Milton Greene. Ainsi, Greene avait été évincé et la société Marilyn Monroe Productions avait racheté ses actions. Malgré sa disgrâce, Greene n’a jamais affiché aucun ressentiment vis-à-vis de Marilyn Monroe. Plus tard, Marilyn a déclaré : « Arthur a éloigné de moi la seule personne en qui j’aie jamais eu confiance : Milton. » (4)
Son psychanalyste, le docteur Greenson avait lui aussi noté sa crainte obsessionnelle d’être rejetée.
Arthur Miller avait écrit le scénario des Désaxés pour Marilyn Monroe. Il avait été rémunéré 250 000 dollars par la société Marilyn Monroe Productions. Marilyn résumait amèrement : « Tout ce qu’il veut c’est écrire, et gagner de l’argent. Le reste, il s’en fiche ! » Mais il y avait plus grave encore à ses yeux, la trahison : « Ce film devait être “notre film !” Mais Arthur a modifié le scénario. Elle [Roslyn] n’est pas du tout comme moi ! Elle joue pratiquement un rôle secondaire dans l’histoire. Il n’y a que les hommes qui comptent pour lui... Arthur ne voulait qu’une chose, se servir de moi pour restaurer son prestige ! Je ne lui pardonnerai jamais. Jamais ! » (4)

Marilyn redoutait qu’on cherche à profiter d’elle.

Berniece écrit, qu’en 1953, « Marilyn manquait de confiance pour traiter d’égal à égal avec le studio. Et elle se méfiait des intentions de la plupart des gens qui l’entouraient à cette époque. » Elle ajoute : « en privé, elle était timide avec les étrangers et se méfiait de tout le monde, hormis quelques très rares personnes. » (1)
Peu de temps avant sa mort, Marilyn avait déclaré : « Tout le monde vous tire toujours par la manche. On dirait qu’ils voudraient tous un morceau de vous, comme s’ils voulaient vous prendre des bouchées de vous. »
Elle avait également confié à Robert Slatzer qu’elle « avait l’impression d’avoir été utilisée, maltraitée, et puis complètement rejetée » par John et Bobby Kennedy (4).

Marilyn Monroe vivait très souvent sous l’emprise de la peur.

Marilyn Monroe était insomniaque et sujette à des terreurs nocturnes. Il semblerait qu’elle ait commencé à en souffrir lorsqu’elle était pensionnaire de l’orphelinat de Los Angeles.
Elle voulait jouer dans le film Quand la ville dort. Mais face au réalisateur John Huston, elle fut terrorisée. « J’étais au bord du malaise », reconnut-elle (4).
En 1956, à l’Actors Studio, Marilyn Monroe devait jouer une scène d’Anna Christie. Paula Strasberg se souvenait qu’elle « était morte de peur. » Marilyn Monroe confirmait : « Au moment d’entrer sur scène, je ne voyais plus rien. Je ne rappelais plus une seule réplique. » (4) Marilyn était terrorisée alors qu’elle était déjà une actrice reconnue.
Selon Anne Plantagenet, Marilyn avait peur de se poser et semblait toujours fuir quelque chose ou quelqu’un (2).
D’après l’un de ses médecins, Richard Cottrell, Marilyn Monroe souffrait d’ulcères du colon dus à une « névrose d’anxiété chronique. » Ces crises avaient lieu quand Marilyn Monroe était « extrêmement nerveuse, effrayée ou troublée. » (4) C’était le cas peu avant sa mort.
À la fin de sa vie, Marilyn Monroe avait l’impression que certaines personnes cherchaient à profiter d’elle. Elle se sentait menacée. Elle vivait dans une insécurité extrême et la fréquence de ses terreurs nocturnes avait augmenté (4).

L'ennéatype de Marilyn Monroe

Résumons. Enfant, Marilyn était sage, obéissante et effacée. Elle a toujours montré beaucoup de sérieux et d’application. Elle travaillait dur pour progresser. Elle n’avait pas confiance en elle. Elle voulait vraiment appartenir à une famille, à un groupe. Elle éprouvait le besoin d’être soutenue et protégée. Elle était loyale et redoutait la trahison. Elle avait peur que les autres tentent de profiter d’elle. Enfin, elle très souvent anxieuse et nerveuse.
Marilyn Monroe était donc type 6 de l’ennéagramme.
Sa motivation positive permanente était la recherche de la loyauté. Sa motivation négative permanente était la hantise de la trahison.

Introvertie ou extravertie ?

Le type 6 peut exprimer son absence de confiance, ses doutes et sa peur de deux manières opposées.
D’une part, il peut adopter un comportement introverti, se mettre en retrait pour ne pas affronter le danger et respecter scrupuleusement les règles. D’autre part, il peut être extraverti et adopter un comportement de défiance pour affronter sa peur.
Certains individus de type 6 privilégient un comportement introverti. Les autres sont plus extravertis. Mais il est fréquent qu’une personne de type 6 réagisse différemment selon les situations. Ainsi, elle peut adopter un comportement en retrait dans un cas, puis de la défiance dans un autre. Marilyn Monroe était ainsi : elle pouvait être soit introvertie soit extravertie selon les situations.
Marilyn avait conscience de cette dualité depuis son adolescence. Pendant l’été 1929, Norma Jeane flirtait avec un jeune homme de vingt et un ans. Elle n’était âgée que de treize ans, mais elle lui avait fait croire qu’elle en avait dix-huit. Sur la plage, avec son « minuscule maillot de bain », elle avait attiré l’attention de tous les hommes. Marilyn expliquait cette dualité : « J’avais un sentiment étrange, l’impression d’être deux personnes à la fois. L’une d’elles était Norma Jeane, l’orpheline fille de personne. L’autre était quelqu’un dont j’ignorais le nom. Mais je savais où était sa place. Elle appartenait à l’océan, au ciel, au monde entier... » (4) Anne Plantagenet décrit, elle aussi, le comportement de Marilyn Monroe comme un mélange de peur et de positionnement en retrait, mais aussi de fausse assurance qui s’affirme (2).
Marilyn Monroe pouvait être timide et en retrait. Jim Dougherty a écrit : « Avec nos amis, le plus souvent elle ne disait rien, elle écoutait, elle était bien plus introvertie que moi. » Robert Stack est du même avis : « Je me souviens qu’elle avait l’air timide et qu’elle se tenait toujours à l’écart de tout ce qui se passait. » (4) Lorsqu’elle s’était installée à New York, dans la maison des Greene, Marilyn était déjà une star. Et pourtant, les amis des Greene la décrivaient comme une personne timide et très peu sûre d’elle.
Marilyn pouvait respecter scrupuleusement les règles. En 1958, elle était enceinte quand elle jouait dans le film Certains l’aiment chaud. Elle dormait mal, comme d’habitude. Mais elle ne prenait aucun risque et refusait de prendre des somnifères. Elle a d’ailleurs souvent manifesté le besoin d’être « une bonne épouse. »
Mais dans d’autres circonstances, elle pouvait prendre des risques et s’opposer frontalement à ses interlocuteurs. Lorsqu’elle s’est installée à New York, en 1955, elle collectionnait les amants et consommait beaucoup de champagne et de médicaments. Sur le tournage de Certains l’aiment chaud, Billy Wilder, le réalisateur, souhaitait lui faire jouer son rôle d’une manière que Marilyn jugeait caricaturale. Marilyn accumulait les retards et faisait refaire les prises un nombre incalculable de fois. Mais elle est parvenue, à l’usure, à imposer son point de vue.
Marilyn Monroe ne respectait plus les règles avec ceux qui ne soutenaient plus ou lorsqu’elle avait le sentiment d’avoir été trahie. Ainsi, lors du tournage du Millionnaire, Marilyn Monroe était mariée avec Arthur Miller. Yves Montant jouait dans ce film avec Marilyn. Il a été très surpris par le comportement d’Arthur Miller qui était parti pour l’Irlande afin d’y rencontrer John Huston : « Il s’en va et me laisse avec Marilyn, dont l’appartement jouxte le mien ! Comme s’il ne savait pas qu’elle est prête à se jeter dans mes bras ! » Marilyn et Yves ont été amants. Norman Rosten ajoute : « Montant ne fut pas le seul. Il y en avait eu d’autres. Elle n’était plus depuis un certain temps d’une fidélité irréprochable à Arthur [Miller]. Marilyn avait terriblement besoin de cela. Quand elle perdait confiance, elle allait vers d’autres hommes pour avoir quelque chose à quoi se raccrocher. » (4)

Fabien Laurand. Marilyn Monroe ennéagramme, Marilyn Monroe ennéatype, Marilyn Monroe loyale, Marilyn Monroe paranoïaque, Marilyn Monroe personnalité, Marilyn Monroe psychologie, Marilyn Monroe type 6. L'ennéatype de Marilyn Monroe. Marilyn Monroe ne respectait plus les règles avec ceux qui ne soutenaient plus ou lorsqu’elle avait le sentiment d’avoir été trahie. Ainsi, lors du tournage du Millionnaire, Marilyn Monroe était mariée avec Arthur Miller. Yves Montant jouait dans ce film avec Marilyn. Il a été très surpris par le comportement d’Arthur Miller qui était parti pour l’Irlande afin d’y rencontrer John Huston : « Il s’en va et me laisse avec Marilyn, dont l’appartement jouxte le mien ! Comme s’il ne savait pas qu’elle est prête à se jeter dans mes bras ! » Marilyn et Yves ont été amants. Norman Rosten ajoute : « Montant ne fut pas le seul. Il y en avait eu d’autres. Elle n’était plus depuis un certain temps d’une fidélité irréprochable à Arthur [Miller]. Marilyn avait terriblement besoin de cela. Quand elle perdait confiance, elle allait vers d’autres hommes pour avoir quelque chose à quoi se raccrocher. » (4)

Marilyn a eu beaucoup d’amants. Mais elle n’était pas prête à coucher pour faire carrière. Alors qu’elle n’était qu’une starlette, le patron de la Columbia lui avait proposé une croisière à deux sur son yacht. Elle a refusé. La réaction de son employeur a été brutale : il l’a licenciée sur-le-champ !

Type 4 ?

Marilyn avait des comportements qui pouvaient laisser penser qu’elle était type 4.
Norma Jeane a eu le sentiment d’être abandonnée et rejetée. D’abord, par son père qui n’a jamais été là pour la soutenir et par sa mère qui ne s’est jamais vraiment occupée d’elle. Ensuite, Jim Dougherty s’est engagé dans la marine marchande alors qu’ils étaient mariés. En travaillant dans la marine, Jim ne pouvait la voir que très rarement lors de ses permissions. En fait, Marilyn a eu le sentiment d’être rejetée par la plupart des hommes qu’elle a connus.
Marilyn Monroe était sujette à des sautes d’humeur fréquentes et imprévisibles. D’après Jim Dougherty, son caractère était très changeant : elle fondait en larmes, se mettait parfois dans des colères noires ou encore elle suppliait son mari de ne pas l’abandonner. Elle a connu des épisodes dépressifs qui l’ont même conduite à être internée en hôpital psychiatrique.
Enfin, Marilyn Monroe a fait plusieurs tentatives de suicide.
Par conséquent, elle aurait pu être type 4 de l’ennéagramme.
Mais le type 4 recherche avant tout l’originalité et déteste la banalité. Il veut mener une vie singulière et il a souvent le sentiment d’avoir un destin à accomplir.
Qu’en est-il pour Marilyn Monroe ?
Marilyn Monroe était une star planétaire. Et pourtant, elle désirait vraiment mener une vie normale.
Après son licenciement par la Fox en 1947, elle a affirmé à Natasha Lytess : « La seule sécurité en laquelle je place tout mon espoir, c’est le mariage, et Freddy [Karger] est l’homme que je souhaite épouser. » (4) Mais Freddy a refusé de se marier avec elle ; et il s’est montré particulièrement grossier. Il a déclaré à Marilyn que s’il mourait le premier, cela poserait un problème pour sa fille : « Ce ne serait pas convenable qu’elle soit élevée par une femme comme toi. Ce serait injuste pour elle. » Marilyn a logiquement conclu : « Il ne m’aimait pas. Un homme ne peut aimer une femme qu’il méprise à moitié. Il ne peut l’aimer si, dans sa tête, il a honte d’elle. » (4)
Marilyn a souvent manifesté son souhait d’être une bonne épouse, notamment avec Arthur Miller. Sur le tournage de Bus Stop, Marilyn Monroe était très fatiguée. Un soir, elle téléphona à Arthur Miller pour lui confier : « Oh, Papa, je ne peux pas me battre seule contre tous. Je ne le veux pas ! J’ai horreur de ça ! Je veux vivre tranquillement à la campagne, être là quand tu as besoin de moi, être une bonne épouse. Je n’en peux plus de me battre toute seule ! » (4)
Sa demie-sœur Berniece écrit que Marilyn lui confiait : « Ne les laisse pas jeter ta vie privée en pâture […] Tu as tellement de chance de vivre normalement. Je donnerais n’importe quoi pour avoir une vie normale comme la tienne. » (1)
Marilyn Monroe n’était donc pas type 4 : elle ne voulait pas avoir une vie singulière et un destin unique.

La formation des motivations de Marilyn Monroe

Les motivations permanentes se forment au cours de l’enfance. Lors de son enfance, le six a eu de sérieuses difficultés à comprendre les réactions de ses proches. Il est devenu anxieux. Il a éprouvé des difficultés à faire confiance aux autres.
L’arrière-grand-père de Norma Jeane s’est suicidé et son grand-père était fou.
Son premier souvenir d’enfance est celui de sa grand-mère Della. Della a tenté de l’étouffer : « Je me souviens m’être réveillée de ma sieste en luttant pour ne pas mourir. On me pressait quelque chose sur le visage. Peut-être un oreiller. Je me débattais de toutes mes forces. » (4) Della souffrait d’une psychose maniaco-dépressive.
Les relations avec sa mère, instable et psychotique, étaient loin d’être faciles. Un jour, raconte Marilyn « quand je lui ai dit : “Bonjour, maman” elle m’a regardé avec stupeur », une réaction évidemment difficile à comprendre pour un enfant (4).
Enfant, Norma Jeane a été confiée au couple Bolender. Gladys, sa mère, lui rendait visite le samedi et l’emmenait parfois, avec elle, dans son appartement. Marilyn Monroe se rappelait : « J’étais terrorisée quand j’allais chez elle. Je passais le plus clair de mon temps dans le placard de sa chambre, cachée parmi les habits. » (4)
Gladys travaillait dur pour acheter une maison. Elle s’y était engagée. Sa promesse fut tenue en 1934. Mais elle était avant tout motivée par la peur : « J’achèterai cette maison. Je le dois à ma fille. Dans notre maison, nous serons protégées. Personne ne pourra venir nous faire du mal. » (2)
Lorsqu’elle avait huit ans, Norma Jeane se serait plainte, auprès de sa mère Gladys, d’avoir été abusée sexuellement par leur voisin, Monsieur Kinnel. Mais Gladys ne l’aurait pas crue. Peu après, sa mère a été internée dans un hôpital psychiatrique. Grace Mc Kee, l’amie de Gladys, a été désignée tutrice de Norma Jeane. Mais Grace s’est remariée et le couple avait de graves difficultés financières. Norma Jeane a ainsi été placée dans un orphelinat en 1935. Par la suite, elle a été confiée à de nombreuses familles d’accueil pour cinq dollars par semaine.
Si on ajoute que Norma Jeane, enfant, ne connaissait pas son père, il est certain qu’elle a vécu dans un environnement familial particulièrement instable et imprévisible.
Cependant, tout n’était pas désespérément sombre dans l’enfance de Marilyn. D’après Leila Fields, qui travaillait avec Grace Mc Kee, cette dernière lui répétait : « ne t’inquiète pas, Norma Jeane, tu seras une belle fille quand tu seras grande, une femme importante, une star de cinéma ! » (4) Mais surtout, elle a vécu, à partir de l’âge de douze ans, chez une tante par alliance, Ana Lower. Ana aimait Norma Jeane et ne la jugeait pas. Les relations entre Norma Jeane et Ana ont toujours été excellentes. Norma Jeane a vécu une période heureuse de son enfance et de son adolescence chez Ana Lower.

Déloyaux et profiteurs

Le type 6 ne supporte pas la déloyauté. Lorsqu’une personne, et tout particulièrement un proche, ne lui montre pas sa confiance, ne le soutient pas ou tente de profiter de lui, son anxiété augmente. Il est déjà peureux et sa peur n’a aucunement besoin d’être stimulée ! Le type 6 qui vit dans un environnement stressant devient excessivement peureux.
Marilyn Monroe n’a pas eu beaucoup de chance en amour. Elle a aimé des hommes pour qui, bien souvent, elle n’était qu’une conquête. Elle pensait pouvoir se marier avec John Kennedy. Mais lorsqu’elle apprit que celui-ci présentait sa candidature à l’élection présidentielle, elle sut qu’il ne pourrait pas divorcer pour l’épouser et s’effondra nerveusement. Même Arthur Miller lui a semblé froid et indifférent.
Une star attire beaucoup de monde et, bien entendu, beaucoup de parasites. Dans son entourage, certains ont profité d’elle. John Strasberg, le fils de Lee et Paula Strasberg, en avait conscience : « Le drame, c’était que les gens, et mon père lui-même d’une certaine façon, profitaient d’elle. Ils la poursuivaient pour son mode de vie particulier, pour ce qui la distinguait des autres, alors qu’elle ne demandait, elle, que de l’amour. » (4)
Si Marilyn Monroe a enrichi les époux Strasberg, ils ne sont pas les seuls à avoir tiré profit de leur relation avec elle. En effet, Colin Clark, assistant-réalisateur sur le tournage du film Le Prince et la Danseuse, confirme que ses proches tentaient d’exploiter son talent : « Chacun, dans son entourage, veut exercer son emprise sur elle, et s’y efforce en lui donnant tout ce qu’il croit qu’elle désire... Paula [Strasberg] la tient fermement par un bras et Milton Greene par l’autre. Ils ne cherchent pas vraiment à cacher leur antagonisme. Et ils ne sont pas les seuls. Arthur Miller, lui aussi, veut la diriger... Et nous pensons, tous, à ce qu’ils veulent en réalité. “Ah, quelle jolie petite poule aux œufs d’or tu fais. Veux-tu que je t’aide, petite poule aux œufs d’or ?” » (4)

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Berniece, elle aussi, pense que beaucoup de gens profitaient de Marilyn et notamment les associations caritatives qui ne cessaient de lui réclamer de l’argent : « Et elle s’exécutait. Elle ne savait pas dire non. » D’après Berniece, son avocat lui aurait fait signer un testament dont elle ne voulait pas. D’ailleurs, Marilyn avait pris rendez-vous pour le modifier. Ce rendez-vous était programmé le lendemain de son décès (1).
Alors qu’elle préparait son mariage avec Arthur Miller, Marilyn Monroe voulait se convertir au judaïsme. À l’époque, elle avait confié à Paula Strasberg : « je m’identifie parfaitement aux juifs. Quoi qu’ils fassent, tout le monde leur tombe dessus. » (4)
Elle avait accepté de jouer dans le film Certains l’aiment chaud. Mais au moment du tournage, pendant l’été 1958, elle se savait enceinte et hésitait à se lancer dans un travail éprouvant. Arthur Miller l’avait incitée à honorer son contrat. Elle avait finalement accepté. Mais après le film, le 17 décembre 1958, elle faisait une nouvelle fausse couche. Elle en voulait beaucoup au réalisateur Billy Wilder et à son mari Arthur Miller. Désespérée, elle avait ingurgité une grande quantité de comprimés.
En 1960, à la période des fêtes de Noël, elle faillit se jeter par la fenêtre de son appartement à New York. Lena Pepitone a réussi à l’en empêcher. Marilyn se sentait complètement abandonnée. Clark Gable venait de mourir d’une crise cardiaque et certains affirmaient que le comportement de Monroe sur le tournage des Désaxés avait précipité la mort de Gable. Arthur Miller était parti. Yves Montant l’avait abandonnée. John Kennedy, élu président des États-Unis, s’éloignait d’elle. Il lui restait cependant un soutien fidèle : Joe DiMaggio. Ce dernier lui avait rendu visite durant les fêtes de fin d’année. En outre, c’est grâce à l’intervention musclée de DiMaggio que Monroe avait pu sortir de l’hôpital psychiatrique dans lequel son médecin la fit interner.
En juillet 1962, peu avant sa mort, elle avait confié à Ralph Roberts que son psychiatre Ralph Greenson et sa gouvernante Eunice Murray profitaient d’elle : « Elle s’en prenait carrément au Docteur Greenson et à Madame Murray, la femme qu’il avait mise auprès d’elle ; elle avait l’impression qu’elle l’espionnait. » Greenson s’était immiscé dans sa vie en lui conseillant d’accepter un rôle et d’acheter une maison. Marilyn avait effectivement suivi ses conseils. Greenson avait d’ailleurs la certitude d’exercer un ascendant sur Monroe. Il avait déclaré lors d’une réunion organisée à la Fox le 8 juin 1962 : « Je peux convaincre Marilyn de se plier à toute demande raisonnable. Sans vouloir me faire passer pour Raspoutine, je peux convaincre Marilyn de faire à peu près tout ce que je veux. » (4)

Peur ou paranoïa ?

L’insécurité relationnelle attise la peur du type 6. Dans les cas extrêmes, cette peur peut devenir paranoïa. Marilyn Monroe était-elle paranoïaque ?
Certains pensent que Marilyn Monroe était devenue paranoïaque. Don Wolfe, quant à lui, est persuadé qu’elle a été assassinée (4). Pour aboutir à cette conclusion, Wolfe a mené une enquête approfondie.
Il me semble difficile de conclure à la paranoïa de Marilyn Monroe. En revanche, il est vrai que Marilyn vivait dans l’insécurité et la peur, tout particulièrement à la fin de sa vie. Mais en retenant la thèse de l’assassinat, la peur de Marilyn Monroe devenait alors tout à fait justifiée. Il est difficile de qualifier de paranoïaque, une personne victime d’un complot qui vise à l’éliminer ! Et même en rejetant la thèse de l’assassinat, les propos du docteur Greenson justifient les craintes de Monroe.

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