mercredi 13 mars 2019

Les 9 ennéatypes : Découvrez vos motivations et révélez votre talent !

Chapitre 3 : description détaillée des types de l’ennéagramme

Jusqu’à présent, je n’avais pas éprouvé le besoin de nommer les types de l’ennéagramme. La parfaite connaissance des motivations permanentes de chaque type me semblait à la fois nécessaire et suffisante.
Mais j’ai observé que nombre d’utilisateurs de l’ennéagramme ressentent une frustration face à un type qui n’est identifié que par un numéro. Cette absence les conduit souvent à nommer le type d’après une compulsion. L’ennéagramme peut alors devenir un outil de stigmatisation.
Pour éviter cette propension à la stigmatisation, je vous propose de nommer chaque type en un ou deux mots qui décrivent sa motivation positive permanente.
Ainsi le type 1 est le perfectionniste, le deux le samaritain, le trois le gagneur ou le battant, le quatre le singulier ou l’original, le cinq l’observateur solitaire, le six le loyal, le sept l’hédoniste, le huit le chef ou le combattant et le neuf, le conciliateur ou le médiateur.
Évidemment, ces dénominations ne satisfont pas tous les praticiens de l’ennéagramme. En complément, je vous suggère une approche en fonction ce que les types peuvent apporter aux autres. Pour le type 1 c’est l’éthique, pour le deux l’altruisme, pour le trois l’efficacité, pour le quatre l’originalité, pour le cinq le savoir, pour le six la loyauté, pour le sept la gaîté, pour le huit la justice et pour le neuf l’équanimité.
Vous trouverez, dans ce chapitre, une description des neuf types de l’ennéagramme en huit points.

1°) Motivations permanentes

L’ennéagramme est construit à partir des motivations permanentes.
Sa principale utilité est de nous aider à prendre conscience de notre motivation positive permanente et de notre motivation négative permanente.
L’ennéagramme nous permet aussi de mieux comprendre les autres en recherchant leurs motivations permanentes à partir de leur comportement.

2°) Conception et approche de l’existence

La conception et l’approche de l’existence de chaque type découlent de ses motivations permanentes.
Ceux qui n’ont pas réussi à déterminer leur type de l’ennéagramme à la lecture des motivations permanentes peuvent utilement confronter leur conception et l’approche de l’existence avec celle de chacun des neuf types.

3°) Comportement et attitudes

Il s’agit du comportement et des attitudes généralement observés chez les individus appartenant au type.
Un individu n’adopte pas tous les comportements et toutes les attitudes recensées chez les personnes de son type. De plus, il adopte des comportements et des attitudes d’autres types de l’ennéagramme que son type d’appartenance.
Comme je l’ai indiqué au chapitre précédent, un comportement ou une attitude est un indice dans la recherche du type de l’ennéagramme. Il convient d’analyser de nombreux comportements ou attitudes et de considérer leur caractère répétitif ou non pour déterminer le type d’un individu.

4°) Formation des motivations

Les motivations permanentes se forment pendant l’enfance. Elles sont fixées à partir de l’adolescence pour toute la vie.
Le comportement des proches et la manière dont l’enfant l’interprète fournissent des explications sur la formation des motivations.

5°) Approche relationnelle

L’approche relationnelle décrit la façon dont les individus appartenant au type conçoivent les relations humaines.
Elle propose aussi des pistes pour entretenir des relations constructives avec eux.

6°) Centres privilégiés et réprimés

Chaque type de l’ennéagramme est associé à un centre : le centre vital, le centre-cœur ou le centre-tête. Le centre associé à un type est son centre privilégié.
Ainsi, les types 8, 9 et 1 privilégient le centre vital. Ils s’appuient avant tout sur leur instinct, leur intuition.
Les types 2, 3 et 4 privilégient le centre-cœur et sont très attentifs aux relations, aux sentiments.
Les types 5, 6 et 7 privilégient le centre-tête, la pensée, la raison.
Par ailleurs, chacun des neuf types réprime un ou deux centres. Un centre est réprimé lorsqu’il ne se situe pas à proximité immédiate du type.
Les types 3, 6 et 9 répriment deux centres. Le trois réprime à la fois le centre-tête et le centre vital, le six, le centre vital et le centre-cœur, le neuf, le centre-tête et le centre-cœur.
Les autres types ne répriment qu’un seul centre. Le un et le deux répriment le centre-tête, le quatre et le cinq le centre vital, le sept et le huit le centre-cœur.

7°) Voie d’intégration et voie de régression

Chaque type est relié à deux autres par des flèches.
La flèche part du type considéré pour se diriger vers un autre type. La flèche décrit le comportement du type en voie de régression. La régression peut s’installer lorsque le type ne parvient pas à atteindre les objectifs qui découlent de ses motivations ou en situation de stress. Par exemple, la flèche du type 8 le conduit vers le type 5. Ainsi, le comportement du type 8 en voie de régression subit l’influence négative du type 5.
La flèche inversée part d’un autre type pour rejoindre le type considéré. La flèche inversée décrit le comportement du type en voie d’intégration, c’est-à-dire lorsqu’il est en confiance et vit en cohérence avec ses motivations permanentes. Par exemple, le comportement du type 8 en voie d’intégration bénéficie de l’influence positive du type 2.

8°) Perspectives professionnelles

Les perspectives professionnelles d’un type sont des tendances générales qui découlent de ses motivations permanentes.
Elles ne décrivent ni les intelligences ni le domaine d’excellence d’une personne. En effet, l’ennéagramme n’est ni un outil d’évaluation des intelligences ni un instrument de détection des talents. 

Type 1 : le perfectionniste




1°) Ses motivations permanentes

– Sa motivation positive permanente : il recherche la perfection dans tout ce qu’il fait.
– Sa motivation négative permanente : il déteste la désorganisation, les approximations et réprime la colère

2°) Sa conception et son approche de l’existence

Le type 1 est un idéaliste en quête de perfection.
Son perfectionnisme le conduit souvent à se mettre en colère. Comme il recherche systématiquement la perfection, il est souvent déçu par les résultats… Il a tendance à intérioriser et à réprimer sa colère. En effet, montrer sa colère serait reconnaître l’imperfection.
Le type 1 est très attaché à l’éthique et à la morale qui doivent constituer, pour lui, le socle des relations humaines.
Sa vision du monde est peu nuancée et parfois même manichéenne : pour lui, c’est blanc ou noir, juste ou injuste, bien ou mal.

3°) Son comportement et ses attitudes

– Même s’il le montre peu, le type 1 se met souvent en colère contre les autres et contre lui-même.
– Ses réflexions sont souvent tranchées : c’est bien ou mal, correct ou incorrect, juste ou injuste...
– Il a un très bon sens de l’organisation et montre une grande rigueur.
– Il n’aime pas avoir l’impression de perdre son temps au travail comme dans ses loisirs.
– Il a souvent l’impression de manquer de temps pour bien faire son travail.
– Il apprécie que le travail soit bien réalisé jusque dans les moindres détails.
– Il est souvent très critique sur son travail et celui des autres.
– Il déteste être en retard, mais aussi que les autres soient en retard.
– Il attache une grande importance à l’éthique, aux valeurs morales et il déteste les actes malhonnêtes.
– Lorsqu’il ressent une menace sur sa relation, il a tendance à être jaloux et possessif.

4°) La formation de ses motivations

Le type 1 a été un enfant modèle, très sage et très sérieux. Ses parents pouvaient compter sur lui en toute confiance.
De son enfance, il a retiré une exigence de perfection qu’il veut appliquer à chacun de ses actes.

5°) Son approche relationnelle

Le type 1 recherche la perfection dans chacune de ses actions. Il a peur de ne pas être à la hauteur de l’idéal de perfection qu’il s’est fixé.
Dès lors, il ne supporte ni les approximations ni le manque d’investissement personnel.
Il apprécie la rigueur. Il aime que l’on soit attentif à la qualité de son travail. Toutefois, il devient très méfiant lorsqu’il suspecte son interlocuteur de flagornerie.
Il n’aime pas du tout les reproches insistants. Les démonstrations affectives le mettent mal à l’aise.
Très attaché à l’éthique, il réprouve les actes immoraux avec fermeté.

6°) Le centre qu’il privilégie et le(s) centre(s) qu’il réprime

Le type 1 est situé sur le centre vital, à proximité du cœur et loin du centre-tête.
Le centre vital — le ventre — est le centre privilégié du type 1. Le un est instinctif. Il est généralement doté d’une bonne intuition. La méditation et tout particulièrement les méthodes qui invitent à se concentrer sur le centre vital — le hara des japonais — lui conviennent particulièrement. En effet, le un peut aisément s’appuyer sur son centre vital pour « lâcher-prise. » Dans son cas, il s’agit avant tout d’un lâcher-prise de la volonté permanente de perfection.
Il a tendance à réprimer le centre intellectuel et spirituel - la tête. Souvent, ses jugements sont tranchés et sans appel. Il peut aussi s’enfermer dans une recherche illusoire de perfection du résultat. Comme chacune de ses actions ne conduit pas nécessairement à un résultat parfait, il a tendance à être frustré et à se mettre en colère. La réflexion sur ce que représente pour lui la perfection, et surtout la recherche de la perfection dans chacun de ses actes, peut l’aider à prendre conscience de sa nature illusoire.

7°) Sa voie intégration et sa voie de régression

En voie d’intégration, le type 1 bénéficie de l’influence du type 7. Les parenthèses joyeuses avec des activités de détente, de l’humour et des distractions lui font le plus grand bien.
L’impossibilité de faire face à la quantité de tâches à accomplir peut rapidement le conduire à la régression. Il doute alors de ses capacités et notamment de son sens de l’organisation. Il subit l’influence négative du type 4 et devient triste.
Lorsqu’il se sent dépassé par la quantité de travail, le type 1 a tout intérêt à faire une pause et si possible une pause détente ou distraction. Il reprendra plus facilement conscience de son sens de l’organisation très développé. Alors, il pourra dresser une liste des tâches à accomplir, les classer par ordre de priorité et laisser en suspens les moins urgentes.

8°) Ses perspectives professionnelles

Le type 1 s’adapte aisément à toutes les activités qui exigent à la fois de la rigueur, un sens aigu de l’organisation et une éthique irréprochable.
Il a le profil type du comptable ou du trésorier scrupuleux et rigoureux. Il est aussi un bon pédagogue et un formateur tout à fait efficace. En effet, avec sa capacité à élaborer une méthode rigoureuse, il explique et transmet le savoir avec logique et clarté.
En revanche, il est peu adapté à un contexte professionnel en perpétuelle mutation qui a tendance à le stresser. 

Type 2 : le samaritain


Fabien Laurand. 1°) Ses motivations permanentes  – Sa motivation positive permanente : il cherche à aider les autres, à leur rendre service, à répondre à leurs besoins et à satisfaire leurs désirs. – Sa motivation négative permanente : il déteste reconnaître ses propres besoins. 2°) Sa conception et son approche de l’existence  Le type 2 est altruiste. Il est très attentif aux autres et tout particulièrement à ses proches. Il est sympathique, sociable et entretient des relations avec de nombreuses personnes. En couple, il recherche un partenaire stable. Il attend de la reconnaissance en contrepartie des services qu’il rend. Il pense que les autres dépendent de lui. Mais il oublie souvent qu’il existe avant tout, à travers eux, pour satisfaire leurs besoins et leurs désirs. Il vit très mal le rejet de l’aide qu’il apporte. Isolé, il a le sentiment d’être inutile.


1°) Ses motivations permanentes

– Sa motivation positive permanente : il cherche à aider les autres, à leur rendre service, à répondre à leurs besoins et à satisfaire leurs désirs.
– Sa motivation négative permanente : il déteste reconnaître ses propres besoins.

2°) Sa conception et son approche de l’existence

Le type 2 est altruiste. Il est très attentif aux autres et tout particulièrement à ses proches.
Il est sympathique, sociable et entretient des relations avec de nombreuses personnes.
En couple, il recherche un partenaire stable.
Il attend de la reconnaissance en contrepartie des services qu’il rend.
Il pense que les autres dépendent de lui. Mais il oublie souvent qu’il existe avant tout, à travers eux, pour satisfaire leurs besoins et leurs désirs.
Il vit très mal le rejet de l’aide qu’il apporte. Isolé, il a le sentiment d’être inutile.

3°) Son comportement et ses attitudes

– Le type 2 n’éprouve aucune difficulté à rencontrer d’autres personnes. Il n’hésite pas à faire le premier pas.
– Il a le sentiment que les autres ne sont pas suffisamment attentifs à leurs proches.
– Le plus souvent, il est très attentif aux autres, considère leurs opinions et leurs croyances pour ne pas les blesser.
– Il consacre beaucoup de temps aux autres.
– Il a une bonne capacité d’écoute et les autres viennent souvent lui confier leurs sentiments.
– Sociable, il compte généralement beaucoup de connaissances.
– Parmi ses proches, beaucoup dépendent de son soutien et de son aide.
– Il considère qu’il n’a que peu de besoins.
– Il a des difficultés à comprendre que les autres n’aient pas toujours besoin de ses services ou de son soutien.
– Il aime être entouré et vit mal la solitude.

4°) La formation de ses motivations

Pendant son enfance, ses parents ou ses proches lui ont demandé de satisfaire les besoins des autres avant de penser aux siens.
Il a parfaitement intégré la leçon et, depuis, sa première préoccupation est d’aider les autres.

5°) Son approche relationnelle

Le relationnel occupe une place centrale dans la vie du type 2.
Le deux cherche avant tout à rendre service. En contrepartie, il attend de la reconnaissance — une reconnaissance affective surtout — pour l’aide qu’il apporte. Il apprécie les discussions à cœur ouvert et les confidences.
En revanche, il ne supporte pas d’être laissé de côté ou de voir son aide rejetée. La moquerie le blesse profondément lorsqu’elle vise les services qu’il rend.
Lorsque son interlocuteur ne partage pas ses opinions ou ses idées, il a tendance à l’interpréter comme un rejet de sa personne.
Le deux est souvent un manipulateur efficace du fait de son aptitude à aider, à analyser les besoins et les désirs de ses interlocuteurs. Il peut même recourir à son argument ultime : « après tout ce que j’ai fait pour toi… » Et il faut bien reconnaître qu’il aura préalablement donné beaucoup.
Quand on est proche d’un type 2, on peut favoriser l’intégration de ses motivations en lui montrant qu’on l’apprécie pour ce qu’il est et non pas seulement pour sa capacité à rendre service.

6°) Le centre qu’il privilégie et le(s) centre(s) qu’il réprime

Le type 2 est situé sur le centre-cœur, à proximité du centre vital et loin du centre-tête.
Le centre privilégié du deux est le cœur. Il aime les relations humaines et cherche à rendre service.
Il a tendance à réprimer le centre-tête de sorte que l’affectif domine l’intellect. Ainsi quand l’autre refuse son aide ou n’est pas d’accord avec ses idées, le type 2 a le sentiment d’être rejeté. Et pourtant, son interlocuteur peut ne pas partager ses idées sans que cela implique le rejet de sa personne. Et parfois, ses proches peuvent souhaiter résoudre un problème eux-mêmes sans aucune volonté de le blesser.

7°) Sa voie intégration et sa voie de régression

En voie d’intégration, le deux bénéficie de l’influence positive du type 4. Il est en mesure de reconnaître l’autre dans son altérité et pas uniquement comme une personne dans le besoin. Aussi, il devient capable de reconnaître ses propres besoins.
Lorsqu’il se sent rejeté, le deux subit l’influence négative du type 8. Blessé dans son orgueil, il a envie de se venger. Comme il n’aime pas l’affrontement direct, il a tendance à dénigrer l’autre. Il peut aussi développer une tendance à la victimisation.
Le type 2 cultive parfois une forme d’orgueil relationnel. Il a le sentiment d’être supérieur aux autres parce qu’il les aide.
Deux pistes de réflexion peuvent l’aider à prendre conscience de cette tendance qu’il a, à en faire trop, parfois jusqu’au ressentiment. D’une part, il peut constater que ses proches n’ont pas nécessairement besoin de son aide en permanence. D’autre part, il peut prendre conscience qu’il est, lui aussi, un être humain avec des besoins et des désirs.

8°) Ses perspectives professionnelles

Le type 2 est un être relationnel.
Même s’il y consacre moins d’énergie que le type 3, le deux accorde une grande importance à son statut social. Plus sa situation sociale sera élevée, mieux il pourra rendre service aux autres en général et à ses proches en particulier.
Il dispose de qualités certaines pour réussir socialement. Son aptitude à nouer des relations lui permet de se constituer aisément un réseau. Il est aussi un entremetteur très efficace. Enfin, il s’exprime avec tact en prenant soin de comprendre l’autre et de ne pas le blesser.
Lorsqu’il obtient la reconnaissance de ses dirigeants, le type 2 est dévoué à la structure qui l’emploie.
L’ennéagramme n’est pas un outil d’évaluation des intelligences multiples. Toutefois, cette règle peut admettre une exception pour le type 2. L’intelligence interpersonnelle est la capacité d’un individu à comprendre les autres — leurs émotions et leurs motivations entre autres — et à entrer en relation avec eux. Il faut bien reconnaître que les personnes de type 2 en voie d’intégration ont généralement une intelligence interpersonnelle élevée. 

Type 3 : le gagneur, le battant


Fabien Laurand. 1°) Ses motivations permanentes  – Sa motivation positive permanente : il recherche le succès rapide et la reconnaissance sociale. – Sa motivation négative permanente : il déteste et élude ses échecs. 2°) Sa conception et son approche de l’existence  Le type 3 est très efficace pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés ou qu’on lui a demandé de réaliser. Il montre une grande capacité de travail et une forte volonté de réussir. Pour le trois, la fin justifie les moyens. Le cas échéant, pour réussir, il n’hésite pas à arranger la vérité. Lorsque les objectifs deviennent difficiles à atteindre ou que les perspectives de succès s’éloignent, il a tendance à abandonner pour rebondir ailleurs. Il ne supporte pas l’incompétence et il a souvent tendance à sous-estimer la contribution de ses partenaires ou collaborateurs dans l’atteinte des objectifs.


1°) Ses motivations permanentes

– Sa motivation positive permanente : il recherche le succès rapide et la reconnaissance sociale.
– Sa motivation négative permanente : il déteste et élude ses échecs.

2°) Sa conception et son approche de l’existence

Le type 3 est très efficace pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés ou qu’on lui a demandé de réaliser.
Il montre une grande capacité de travail et une forte volonté de réussir.
Pour le trois, la fin justifie les moyens. Le cas échéant, pour réussir, il n’hésite pas à arranger la vérité.
Lorsque les objectifs deviennent difficiles à atteindre ou que les perspectives de succès s’éloignent, il a tendance à abandonner pour rebondir ailleurs.
Il ne supporte pas l’incompétence et il a souvent tendance à sous-estimer la contribution de ses partenaires ou collaborateurs dans l’atteinte des objectifs.

3°) Son comportement et ses attitudes

– Le type 3 est focalisé sur l’atteinte des objectifs.
– Il aime la compétition ; il estime qu’elle est utile, voire nécessaire.
– Au travail, il ne compte pas ses heures.
– Il considère que l’image que l’on donne de soi est primordiale.
– C’est un bon manager, capable de motiver ses collaborateurs et d’atteindre les objectifs.
– Il pense que la communication est déterminante pour mener à bien un projet.
– Pour évaluer sa réussite, il a souvent tendance à se comparer aux autres.
– S’il se souvient parfaitement de ses succès, il a tendance à oublier ses échecs.
– Il aime convaincre ses interlocuteurs.
– Il attache une grande importance aux outils de suivi et de contrôle de l’activité, les tableaux de bord ou les statistiques par exemple.

4°) La formation de ses motivations

Lorsqu’il était enfant, ses parents ou ses proches lui ont appris que l’action et les résultats étaient décisifs. Son enfance a souvent été marquée par un modèle paternel fort.
Depuis, il est très attaché au succès et à la réussite. Il est plus sensible à l’avoir qu’à l’être.

5°) Son approche relationnelle

Le type 3 recherche le succès. Pour atteindre ses objectifs, il accorde une grande importance au relationnel.
Il apprécie que les autres valorisent son travail et sa capacité à réussir. Il parle de ses succès avec un plaisir non dissimulé. Il aime attirer l’attention. Pour susciter l’admiration ou pour obtenir l’adhésion, il est prêt à adapter son discours.
En revanche, il déteste que l’on remette en cause ses compétences ou sa capacité à réussir. Les discours moralisateurs l’insupportent, car il sait, même s’il ne le reconnaît que rarement, qu’il a tendance à arranger la vérité pour magnifier ses succès ou éluder ses échecs.
On le met en confiance en lui montrant qu’on l’apprécie même s’il ne réussit pas tout ce qu’il entreprend.

6°) Le centre qu’il privilégie et le(s) centre(s) qu’il réprime

Le type 3 est situé au milieu du centre-cœur, loin du centre vital et du centre-tête.
Le cœur est son centre privilégié. L’objectif du type 3 est de réussir et pour lui, le relationnel est le meilleur moyen pour y parvenir.
La répression de son centre vital se traduit par un manque d’endurance. Le trois s’investit beaucoup dans son travail. Mais lorsque le succès n’arrive pas rapidement, il a tendance à abandonner pour se lancer un nouveau défi.
Le type 3 réprime également son centre-tête. Focalisé sur l’action, la réussite et l’atteinte des objectifs il s’interroge peu sur lui-même. Il élude avec une grande habileté la principale question que soulève sa volonté de réussir : la fin justifie-t-elle les moyens ? En fin de compte, il s’interroge très peu sur les compromissions qu’il peut faire pour gagner ou sur les rôles qu’il joue pour convaincre ses interlocuteurs.

7°) Sa voie intégration et sa voie de régression

En voie d’intégration, le type 3 bénéficie de l’influence du type 6. Il gagne en loyauté et respecte les règles. Il n’éprouve plus le besoin de prouver en permanence qu’il réussit et d’arranger la vérité pour qu’elle corresponde à son idée du succès. Il prend ainsi conscience que l’être humain n’est pas réductible à sa réussite sociale.
La régression le guette lorsqu’il ne réussit pas ce qu’il entreprend. Il subit alors l’influence négative du type 9 et baisse les bras. Face à l’échec, il fait diversion en recourant au mensonge. Pour sortir d’une telle situation, il pourra se recentrer sur une activité qu’il maîtrise bien et se fixer des objectifs d’abord modestes pour les revoir ensuite à la hausse.

8°) Ses perspectives professionnelles

Le trois accorde une grande importance au travail et à la réussite sociale.
Il a assurément le profil du manager efficace, capable de motiver ses troupes, de fixer des objectifs et de mesurer les résultats. Il attend de ses collaborateurs qu’ils s’investissent totalement dans leur travail.
Pour utiliser au mieux ses aptitudes managériales, le trois doit éviter trois écueils.
Tout d’abord, il a une tendance marquée à sous-estimer la contribution des autres à la réussite d’un projet. À terme, ce comportement peut démobiliser ses collaborateurs.
Ensuite, il ne doit pas surévaluer son endurance. S’il se lance presque toujours dans l’action avec entrain, il éprouve de sérieuses difficultés à tenir bon lorsque les bénéfices n’arrivent pas rapidement.
Enfin, il a tout intérêt à limiter ses arrangements avec la vérité et à tenir en bride sa propension à changer de discours en fonction de ses interlocuteurs et des circonstances. Les autres finiront par s’en rendre compte et leur confiance pourrait s’évanouir. 

Type 4 : le singulier, l’original


Fabien Laurand. 1°) Ses motivations permanentes  – Sa motivation positive permanente : il recherche l’originalité et la singularité, car il a le sentiment d’être unique. – Sa motivation négative permanente : il déteste la banalité et fuit le conformisme. 2°) Sa conception et son approche de l’existence  Le type 4 a le sentiment indéfectible d’être unique. Il affirme sa différence, ne supporte pas de ressembler aux autres et d’être comparé à eux. Aussi, il est persuadé que les autres ne peuvent pas vraiment comprendre ce qu’il ressent. Il accorde une grande importance à ses émotions qu’il vit avec beaucoup d’intensité. Ses émotions connaissent de grandes amplitudes. Chez lui, une grande joie peut rapidement se transformer en profonde tristesse. Il ressent un manque ou une absence qu’il a des difficultés à définir précisément. Il s’agit plus d’un manque affectif que matériel. Il a une grande imagination et, souvent, une sensibilité artistique aigüe. S’il a généralement une vision tragique de l’existence, il est aussi persuadé d’avoir une destinée, une mission à accomplir.


1°) Ses motivations permanentes

– Sa motivation positive permanente : il recherche l’originalité et la singularité, car il a le sentiment d’être unique.
– Sa motivation négative permanente : il déteste la banalité et fuit le conformisme.

2°) Sa conception et son approche de l’existence

Le type 4 a le sentiment indéfectible d’être unique.
Il affirme sa différence, ne supporte pas de ressembler aux autres et d’être comparé à eux. Aussi, il est persuadé que les autres ne peuvent pas vraiment comprendre ce qu’il ressent.
Il accorde une grande importance à ses émotions qu’il vit avec beaucoup d’intensité. Ses émotions connaissent de grandes amplitudes. Chez lui, une grande joie peut rapidement se transformer en profonde tristesse.
Il ressent un manque ou une absence qu’il a des difficultés à définir précisément. Il s’agit plus d’un manque affectif que matériel.
Il a une grande imagination et, souvent, une sensibilité artistique aigüe.
S’il a généralement une vision tragique de l’existence, il est aussi persuadé d’avoir une destinée, une mission à accomplir.

3°) Son comportement et ses attitudes

– Le quatre se remémore souvent son passé avec nostalgie.
– Il redoute d’être abandonné.
– Il est très sensible aux souffrances des autres.
– Il est soit très heureux, soit très triste, mais rarement dans un état intermédiaire.
– Il accorde une grande importance aux émotions.
– Il pense que les autres ne comprennent pas avec quelle intensité exceptionnelle il vit ses émotions.
– Il se considère comme quelqu’un d’original dans sa manière d’envisager l’existence.
– Il théâtralise ses émotions sans retenue et peut ainsi susciter l’incompréhension de son entourage.
– Il a tendance à envier les autres, parfois pour les objets qu’ils possèdent, mais surtout pour leur bonheur de vivre.
– Il remarque très rapidement ce qui manque, par exemple, un bouquet de fleurs ou un tableau qui aurait embelli une pièce.

4°) La formation de ses motivations

Pendant son enfance, le quatre a vécu un événement qu’il a ressenti comme tragique. Par exemple, il a pu être abandonné par ses parents ou il a eu peur d’être abandonné.
Depuis, il a tendance à envisager la vie comme une tragédie. Il fait face à cette tragédie en affirmant sa singularité.

5°) Son approche relationnelle

Le type 4 apprécie que l’on soit sensible à sa personnalité originale. Il aime échanger sur les émotions ressenties. Il montre souvent une grande sensibilité esthétique et artistique. Son interlocuteur peut aborder sans crainte les questions les plus graves de l’existence comme le sens de la vie ou la mort par exemple.
En revanche, il déteste être comparé aux autres et ne supporte ni la banalité ni la vulgarité.
Le quatre ne peut vraiment avoir confiance en l’autre que s’il a le sentiment qu’il ne le laissera pas tomber.

6°) Le centre qu’il privilégie et le(s) centre(s) qu’il réprime

Le quatre est situé sur le centre-cœur, à côté du centre-tête et loin du centre vital. Il privilégie les émotions et les sentiments.
Il a tendance à réprimer le centre vital. Focalisé sur ses émotions, il a tendance à perdre contact avec la réalité matérielle.

7°) Sa voie intégration et sa voie de régression

En voie d’intégration, le type 4 bénéficie de l’influence positive du type 1. Il gagne en application et en organisation. Il peut alors progresser en se consacrant à des travaux concrets. Ainsi il canalise mieux ses émotions.
Lorsqu’il se sent triste et incompris, le quatre subit l’influence négative du type 2. Il se tourne vers l’autre en attendant son approbation. Pour lui, ce comportement est catastrophique, car il est persuadé que l’autre ne peut jamais vraiment comprendre sa singularité. En bref, la dépendance affective ne fait qu’accroître sa tristesse et son incompréhension.
L’équilibre du type 4 dépend d’un dosage harmonieux entre l’introspection, les travaux concrets et l’aide qu’il apporte aux autres.
Le travail d’introspection portera prioritairement sur son sentiment de manque. Il pourra utilement se poser deux questions : quels biens me manquent vraiment ? Quels sont mes manques affectifs ?
L’introspection ne pose généralement pas de difficultés au quatre. Elle est certes très utile, mais n’assure pas, à elle seule, son équilibre émotionnel.
Les travaux manuels sont très efficaces pour canaliser ses émotions. Selon ses préférences et ses aptitudes, il pourra bricoler, peindre, coudre…
Le type 4 est très sensible aux souffrances qu’éprouvent les autres. Son aptitude à la compassion s’exprime pleinement lorsqu’il apporte son aide et soutient ceux qui souffrent. La compassion est un puissant levier d’intégration de ses motivations.
Les autres ont souvent des difficultés à comprendre et à appréhender correctement la singularité du type 4. Ils l’imaginent pleurnichard, dépressif et incapable d’agir. Ils ne retiennent que le comportement du quatre en voie de désintégration, autrement dit, le scénario catastrophe.
Le type 4 ne se confond pas avec la régression de ses motivations. Certes, il vit et exprime ses émotions sans retenue. Il théâtralise parfois de façon outrancière. Mais il dispose d’une grande capacité d’action. Par exemple, Napoléon Bonaparte, Winston Churchill et Steve Jobs étaient type 4. Ont-ils passé leur vie à se lamenter, incapables d’agir ? Certainement pas !

8°) Ses perspectives professionnelles

Que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle, le type 4 accorde une importance déterminante à l’originalité et aux émotions.
Il valorise l’originalité d’un métier. Il ne peut pas s’accomplir dans un métier qu’il juge banal. Il peut évidemment se lancer dans une carrière artistique. Mais ce n’est pas la seule voie possible pour le quatre. En effet, toute activité qu’il estime originale et inventive peut le séduire. Il est impossible d’en dresser une liste a priori, car chaque type 4 développe sa propre conception de la singularité.
Le quatre est conduit par ses émotions. Il montre une prédilection pour les activités inventives qui lui procure des émotions intenses. Il est généralement très impliqué pour atteindre des objectifs ambitieux ou pour faire face à des situations de crise. En revanche, la gestion des affaires courantes a tendance à l’ennuyer.
Le type 4 pense avoir un destin à accomplir. Son sentiment de manque peut être le moteur extrêmement puissant de ses ambitions. Certains types 4 mènent des vies exceptionnelles, totalement hors-normes. Mais le quatre ne peut réussir que s’il parvient à maîtriser ses émotions. 

Type 5 : l’observateur solitaire


Fabien Laurand. 1°) Ses motivations permanentes  – Sa motivation positive permanente : il recherche la solitude, prend du recul pour observer et analyser. – Sa motivation négative permanente : il déteste l’intrusion dans son espace vital. 2°) Sa conception et son approche de l’existence  Le cinq se met spontanément en retrait pour mieux observer. Il tient le savoir en haute estime. Il recherche des informations et les analyse. Il aime être reconnu pour ses capacités d’analyse et d’expertise. Accroître ses connaissances exige des efforts. Les partager exige du temps. Le type 5 n’aime pas se lancer dans de longues explications. Il estime alors perdre un temps précieux qu’il pourrait consacrer à développer son savoir. Aussi, il a tendance à être avare de son temps, de son savoir et de ses biens. Il ne supporte pas que les autres s’immiscent dans son espace vital qui inclut à la fois son espace personnel et son espace professionnel. Mais il n’est pas expansionniste et se contente de peu. En général, un petit espace de quiétude lui convient parfaitement. Le cinq déteste l’inactivité de l’intellect. Il a presque toujours, à portée de main, de quoi s’occuper l’esprit, un livre ou un journal par exemple.


1°) Ses motivations permanentes

– Sa motivation positive permanente : il recherche la solitude, prend du recul pour observer et analyser.
– Sa motivation négative permanente : il déteste l’intrusion dans son espace vital.

2°) Sa conception et son approche de l’existence

Le cinq se met spontanément en retrait pour mieux observer.
Il tient le savoir en haute estime.
Il recherche des informations et les analyse.
Il aime être reconnu pour ses capacités d’analyse et d’expertise.
Accroître ses connaissances exige des efforts. Les partager exige du temps. Le type 5 n’aime pas se lancer dans de longues explications. Il estime alors perdre un temps précieux qu’il pourrait consacrer à développer son savoir. Aussi, il a tendance à être avare de son temps, de son savoir et de ses biens.
Il ne supporte pas que les autres s’immiscent dans son espace vital qui inclut à la fois son espace personnel et son espace professionnel. Mais il n’est pas expansionniste et se contente de peu. En général, un petit espace de quiétude lui convient parfaitement.
Le cinq déteste l’inactivité de l’intellect. Il a presque toujours, à portée de main, de quoi s’occuper l’esprit, un livre ou un journal par exemple.

3°) Son comportement et ses attitudes

– Le cinq a souvent besoin de se retrouver seul pour réfléchir et faire le point.
– Il pense que les autres ne comprennent pas toujours son besoin de solitude.
– Dans un lieu public, un bar ou un restaurant par exemple, il a tendance à rester en retrait pour observer.
– Il a très souvent quelque chose à lire à portée de main.
– Il est très sensible au rapport qualité-prix : il aime en avoir pour son argent !
– Il éprouve de réelles difficultés à faire le premier pas pour discuter avec des inconnus.
– Il n’exprime que très peu ses sentiments et ses émotions.
– Avant de se forger une opinion, il prend le temps de la réflexion.
– Il n’aime pas du tout que les gens viennent chez lui pour s’y installer plusieurs jours.
– Il estime souvent les autres hâtifs dans leurs jugements et superficiels dans leurs réflexions.

4°) La formation de ses motivations

Enfant, il a ressenti soit un manque d’affection de la part de ses parents ou de ses proches, soit au contraire, un comportement envahissant de leur part.
Depuis, il a tendance à considérer que les relations humaines sont anxiogènes. C’est pourquoi il recherche la solitude, privilégie l’observation et l’analyse aux relations et aux sentiments.

5°) Son approche relationnelle

Le cinq aime être valorisé pour ses capacités d’analyse et son expertise dans un domaine.
Il a besoin d’un espace et d’un temps de solitude chez lui comme au travail. Pour avoir des relations constructives avec lui, il est nécessaire de le respecter.
Il ne peut décider qu’après une longue réflexion.
Il éprouve des difficultés dans l’interaction sociale, surtout face à des inconnus. Présenter à une assemblée un exposé qu’il a préparé ne lui pose généralement pas de problèmes. En revanche, parler de la pluie et du beau temps avec des gens qu’il ne connaît pas le met très mal à l’aise.
On peut construire une relation solide avec un type 5. Mais il faut être patient, car le cinq ne s’exprime librement qu’avec des proches en qui il a confiance. Très érudit dans ses domaines de prédilection, il peut être un interlocuteur passionnant. Cérébral et analytique, il est capable de concevoir une solution réfléchie et dépassionnée à un problème complexe.

6°) Le centre qu’il privilégie et le(s) centre(s) qu’il réprime

Le type 5 est situé sur le centre-tête, à proximité du cœur et loin du centre vital.
Cérébral, il privilégie la pensée analytique.
En revanche, il a tendance à réprimer le centre vital. Très porté vers la réflexion et l’analyse, il éprouve de réelles difficultés à se lancer dans l’action. Comme il a spontanément très peu confiance en ses capacités à agir, il a tout intérêt à se lancer progressivement dans l’action, en commençant modestement, puis en augmentant son champ d’action petit à petit. Le soutien de ses proches l’aide considérablement à franchir le pas.

7°) Sa voie intégration et sa voie de régression

En confiance, le type 5 bénéficie de l’influence positive du type 8. Il est alors plus sûr de lui, met en application ses analyses pour se lancer dans l’action.
Lorsqu’il ne parvient pas à sortir de ses interminables réflexions, le cinq a tendance à se laisser emporter par l’esprit de critique. Rien ni personne ne trouve grâce à ses yeux. Il condamne systématiquement les structures et les organisations. Les autres deviennent tous — ou presque — des abrutis superficiels. Il s’enferme dans des réflexions sans rapport avec les faits. Il subit alors l’influence négative du type 7 et conçoit des plans totalement irréalistes. Il peut même devenir inhibé, replié sur lui-même et fuir tout contact avec les autres. Aussi, il peut développer des tendances phobiques.

8°) Ses perspectives professionnelles

Le type 5 aime le savoir, la connaissance et les travaux d’analyse.
Il apprécie les métiers d’étude et d’expertise qui lui assurent une réelle autonomie et sollicitent peu ses capacités relationnelles.
La recherche, par exemple, lui convient tout à fait. Grâce à son sens de l’observation, son aptitude à l’analyse et sa vision critique, il peut aussi devenir un consultant ou un expert reconnu.
En général, il fait plus d’efforts pour devenir autonome que pour améliorer sa situation sociale.
Il manque d’autorité et il est peu porté vers l’action. Comme manager, il éprouve des difficultés à gérer la confrontation. Il a donc besoin de collaborateurs ou de partenaires qui empêchent l’intrusion dans son espace vital. En effet, il n’est vraiment efficace que lorsqu’il peut s’isoler pour réfléchir.
Mais il ne s’agit pas de faiblesses rédhibitoires. Certains fondateurs de start-ups, devenues aujourd’hui des multinationales, sont type 5. Il est vrai que le cinq en confiance intègre les qualités du huit et gagne en courage. 

Type 6 : le loyal


Fabien Laurand. 1°) Ses motivations permanentes  – Sa motivation positive permanente : il recherche la loyauté dans ses relations. – Sa motivation négative permanente : il déteste et redoute la trahison. 2°) Sa conception et son approche de l’existence  Le six attend une grande loyauté de la part de ses proches et du groupe auquel il appartient. En contrepartie, il est tout à fait digne de confiance et montre une grande droiture. Il est très sérieux et dévoué. Cependant, pour donner le meilleur de lui-même, il a besoin d’un soutien sans équivoque et de règles claires à appliquer. Il est très attaché aux règles et aux normes sociales de son groupe. Le moindre écart dans l’application des règles, que la plupart des individus ne relèveraient même pas, lui est insupportable. Il redoute la trahison et vit dans l’insécurité. Pour le six, la vie est dangereuse et il envisage généralement le pire scénario. Il a tendance à beaucoup utiliser les mots « toujours » et « jamais. » Le type 6 présente une particularité notable par rapport aux autres types de l’ennéagramme : il peut exprimer ses motivations permanentes de deux manières très différentes. D’une part, il peut être phobique, c’est-à-dire exprimer sa peur en adoptant un comportement craintif, introverti et en retrait. D’autre part, il peut être contre-phobique, adopter un comportement extraverti et de défiance pour conjurer sa peur. Un individu de type 6 pourra avoir un comportement général phobique. Un autre pourra afficher une tendance contre-phobique marquée. Mais, souvent, il adoptera un comportement phobique à un moment donné et un comportement contre-phobique dans un contexte différent.


1°) Ses motivations permanentes

– Sa motivation positive permanente : il recherche la loyauté dans ses relations.
– Sa motivation négative permanente : il déteste et redoute la trahison.

2°) Sa conception et son approche de l’existence

Le six attend une grande loyauté de la part de ses proches et du groupe auquel il appartient. En contrepartie, il est tout à fait digne de confiance et montre une grande droiture.
Il est très sérieux et dévoué. Cependant, pour donner le meilleur de lui-même, il a besoin d’un soutien sans équivoque et de règles claires à appliquer.
Il est très attaché aux règles et aux normes sociales de son groupe. Le moindre écart dans l’application des règles, que la plupart des individus ne relèveraient même pas, lui est insupportable.
Il redoute la trahison et vit dans l’insécurité. Pour le six, la vie est dangereuse et il envisage généralement le pire scénario.
Il a tendance à beaucoup utiliser les mots « toujours » et « jamais. »
Le type 6 présente une particularité notable par rapport aux autres types de l’ennéagramme : il peut exprimer ses motivations permanentes de deux manières très différentes.
D’une part, il peut être phobique, c’est-à-dire exprimer sa peur en adoptant un comportement craintif, introverti et en retrait.
D’autre part, il peut être contre-phobique, adopter un comportement extraverti et de défiance pour conjurer sa peur.
Un individu de type 6 pourra avoir un comportement général phobique. Un autre pourra afficher une tendance contre-phobique marquée. Mais, souvent, il adoptera un comportement phobique à un moment donné et un comportement contre-phobique dans un contexte différent.

3°) Son comportement et ses attitudes

– Le type 6 remarque très rapidement les menaces et les dangers.
– Il identifie très facilement les personnes qui veulent profiter de lui.
– Il a la certitude que la vie est très dangereuse et qu’il faut être en alerte permanente pour éviter les dangers.
– Il vit généralement dans la crainte que ses proches aient un accident, que son domicile soit cambriolé, que quelqu’un vole ses biens, usurpe son identité...
– Au travail, il est très efficace et organisé lorsque les règles à appliquer sont strictement définies.
– Il déteste que les gens parlent dans son dos.
– Il ne supporte pas les personnes qui ne déclarent pas clairement leurs intentions.
– Il n’aime pas les changements brusques qui n’ont pas été mûrement réfléchis.
– Il a l’impression que s’il n’était pas toujours attentif, il pourrait être trahi.
– Il peut soutenir une opinion contraire à ce qu’il pense vraiment pour tester son interlocuteur et connaître le fond de sa pensée.
– Il ne supporte pas ceux qui enfreignent les règles surtout lorsqu’elles concernent la sécurité.

4°) La formation de ses motivations

Enfant, il a connu de grandes difficultés à comprendre, interpréter et anticiper le comportement de ses parents ou de ses proches.
Depuis, il est anxieux et il a des réticences à faire confiance aux autres. C’est pourquoi il recherche la loyauté et redoute la trahison.

5°) Son approche relationnelle

Le six apprécie que l’on tienne compte de ses conseils et de ses mises en garde.
En revanche, il ne supporte pas les comportements ambigus, les cachotteries et le non-respect des règles.
Il a besoin d’être rassuré, régulièrement et avec conviction. En confiance, il est loyal, à l’écoute, serviable, sérieux et efficace. En bref, le partenaire, l’ami ou le collaborateur modèle.
Mais lorsqu’il n’a plus confiance en l’autre, il perd tout attachement à la loyauté.

6°) Le centre qu’il privilégie et le(s) centre(s) qu’il réprime

Le six est situé au milieu du centre-tête. Il privilégie la pensée. Ses réflexions sont souvent orientées vers la sécurité et la prévention des risques.
Il a tendance à réprimer le centre-cœur. Il se méfie des autres et n’accorde pas facilement sa confiance. Il se fie très peu aux sentiments.
Il réprime également le centre vital et n’accorde que peu de valeur à l’intuition.

7°) Sa voie intégration et sa voie de régression

En confiance, le type 6 gagne en souplesse. Moins assujetti au rôle social qu’il estime devoir jouer, ses capacités de médiation et d’écoute progressent. Il bénéficie de l’influence positive du type 9.
En situation de stress, le six ressent une insécurité permanente. Il devient excessivement critique et parfois même autoritariste. Il subit alors l’influence négative du type 3. Vaniteux et cassant, il semble très sûr de lui. Mais, au fond, il souffre d’une peur permanente et d’un manque total de confiance en lui. Dans les cas extrêmes, il pourrait même développer des tendances paranoïaques.
Le type 6 a besoin de soutien. Dans les moments difficiles, la présence bienveillante de proches en qui il a confiance l’aide considérablement.
Il peut avantageusement s’interroger sur les règles et leur application. Les règles sont souvent nécessaires. Elles permettent, entre autres, de nous protéger. Cependant, le type 6 a tendance à les considérer comme un absolu. Il affiche souvent un positivisme juridique strict : une loi doit être respectée et appliquée parce que c’est une loi ! Mais si les règles étaient totalement efficaces, elles devraient s’appliquer à l’identique dans le temps et dans l’espace. Or ce n’est pas le cas. Pourquoi ?

8°) Ses perspectives professionnelles

Le six est impliqué, rigoureux, organisé, sérieux et très respectueux des règles. Il peut assumer un travail exigeant et des responsabilités élevées.
Mais il a besoin d’un soutien fort et de directives précises. En leur absence, il devient anxieux, son implication et sa loyauté décroissent rapidement.
Les types 6 sont souvent attirés par la fonction publique qui leur offre la sécurité de l’emploi, des perspectives de carrière claires et des règles précises à mettre en œuvre. 

Type 7 : l’hédoniste



Fabien Laurand. 1°) Ses motivations permanentes  – Sa motivation positive permanente : il recherche le plaisir en multipliant les stimulants. – Sa motivation négative permanente : il déteste et fuit l’ennui, l’enfermement et la souffrance. 2°) Sa conception et son approche de l’existence  Le type 7 est joyeux et optimiste. Pour le sept, le plaisir a d’abord une dimension quantitative. Il multiplie les activités et les centres d’intérêt que ce soit au travail ou pendant ses loisirs. Il a tendance à se disperser, à ne pas terminer ce qu’il a commencé, à manquer de temps pour approfondir et à être en retard à ses rendez-vous. Il sait mettre une bonne ambiance. Il compte de nombreuses connaissances. En société, il est agréable et charmeur. En revanche, lorsque ses interlocuteurs ne sont pas conquis par son charme, il devient indifférent et parfois même méprisant. S’il aime être entouré, il ne supporte pas que l’on s’accroche à lui. Il a alors l’impression que l’autre veut s’emparer de lui. Le sept déteste l’enfermement et même le sentiment d’enfermement. Il n’aime pas choisir, car pour lui, faire un choix c’est se priver de possibilités potentiellement agréables. Le sept renâcle à prendre des décisions. Comme il déteste la souffrance et éprouve de grandes difficultés à trancher, il a tendance à fuir, par exemple face à une personne triste ou malade.



1°) Ses motivations permanentes

– Sa motivation positive permanente : il recherche le plaisir en multipliant les stimulants.
– Sa motivation négative permanente : il déteste et fuit l’ennui, l’enfermement et la souffrance.

2°) Sa conception et son approche de l’existence

Le type 7 est joyeux et optimiste.
Pour le sept, le plaisir a d’abord une dimension quantitative. Il multiplie les activités et les centres d’intérêt que ce soit au travail ou pendant ses loisirs. Il a tendance à se disperser, à ne pas terminer ce qu’il a commencé, à manquer de temps pour approfondir et à être en retard à ses rendez-vous.
Il sait mettre une bonne ambiance.
Il compte de nombreuses connaissances. En société, il est agréable et charmeur. En revanche, lorsque ses interlocuteurs ne sont pas conquis par son charme, il devient indifférent et parfois même méprisant.
S’il aime être entouré, il ne supporte pas que l’on s’accroche à lui. Il a alors l’impression que l’autre veut s’emparer de lui. Le sept déteste l’enfermement et même le sentiment d’enfermement.
Il n’aime pas choisir, car pour lui, faire un choix c’est se priver de possibilités potentiellement agréables. Le sept renâcle à prendre des décisions.
Comme il déteste la souffrance et éprouve de grandes difficultés à trancher, il a tendance à fuir, par exemple face à une personne triste ou malade.

3°) Son comportement et ses attitudes

– Le type 7 est très souvent optimiste et heureux.
– Il est agréable et apprécié par ses interlocuteurs.
– Il pense que les gens très sérieux, qui parlent tout le temps du travail par exemple, ne peuvent pas être heureux.
– Il aime les surprises.
– Face à un pleurnichard, il a envie de prendre ses jambes à son cou pour aller vers quelque chose de plus agréable.
– Il aime les blagues et les plaisanteries.
– La plupart de ses activités lui procurent du plaisir.
– Il apprécie le changement.
– Il est souvent en retard et a des difficultés à finir ce qu’il a commencé.
– Il n’aime pas du tout les activités routinières et les travaux répétitifs.

4°) La formation de ses motivations

Enfant, il a distinctement associé le plaisir à certaines personnes ou à certains événements et la souffrance à d’autres. Souvent, l’un de ses parents a été la cause de sa souffrance et l’autre une source de joie.
Depuis, son approche dualiste plaisir/souffrance le conduit à rechercher le plaisir en multipliant les activités agréables.

5°) Son approche relationnelle

Le type 7 aime que l’on s’intéresse à lui, à ce qu’il fait et que l’on soit sensible à son charme.
Il veut pouvoir prendre des initiatives. Il attend qu’on le laisse libre de ses choix, mais éprouve les plus grandes difficultés à trancher. En bref, il aime qu’on lui laisse la liberté de ne pas décider...
En revanche, il déteste qu’on lui force la main. Il fuit les personnes larmoyantes et celles qui le retiennent avec insistance. Les activités routinières le lassent rapidement.

6°) Le centre qu’il privilégie et le(s) centre(s) qu’il réprime

Le type 7 est situé sur le centre-tête, à proximité du centre vital et loin du centre-cœur.
Cérébral, il privilégie la pensée et montre une grande inventivité. Mais son imagination débordante le conduit parfois à élaborer des plans totalement déconnectés de la réalité.
Le sept réprime le centre-cœur. Il a un excellent relationnel pour mettre une bonne ambiance et se faire apprécier. Mais il se méfie des sentiments et éprouve de grandes difficultés à accepter l’autre dans son altérité.
Tant que l’autre est bien portant et sensible à son charme, tout est au mieux. Mais s’il n’est pas conquis par son charme ou s’il est souffrant, il devient rapidement une source de déplaisir qu’il a tendance à fuir.

7°) Sa voie intégration et sa voie de régression

En confiance, le type 7 mène ses travaux à terme et s’appuie davantage sur l’analyse. Il bénéficie alors de l’influence positive du type 5. Il est plus réaliste et son inventivité intègre les contraintes matérielles.
Sous stress, sa tendance à la boulimie s’aggrave. Il fait diversion en multipliant ses activités, ses relations, sa consommation de nourriture… Cette dispersion provoque des échecs qui le conduisent à la colère et à l’intransigeance. Il subit alors l’influence négative du type 1.
Agile intellectuellement, le sept a tout avantage à s’interroger sur sa recherche du plaisir. Pour lui, le plaisir a surtout une dimension quantitative : il cherche à multiplier les expériences agréables. Mais le plaisir n’a-t-il pas aussi une dimension qualitative qu’il a tendance à ignorer ?

8°) Ses perspectives professionnelles

Le sept est inventif. Il est capable de concevoir des solutions innovantes pour résoudre un problème.
Il a aussi une grande aptitude à contourner les difficultés et à créer un climat relationnel agréable.
Très efficace pendant la phase de conception d’un projet, il s’ennuie rapidement lorsqu’il s’agit de gérer les affaires courantes.
Il éprouve de grandes difficultés à tenir les délais.
Enfin, ses idées sont parfois irréalistes. 

Type 8 : le chef, le combattant



Fabien Laurand. 1°) Ses motivations permanentes  – Sa motivation positive permanente : il recherche la confrontation pour faire régner la justice avec autorité. – Sa motivation négative permanente : il déteste et réprime les manifestations de faiblesse. 2°) Sa conception et son approche de l’existence  Le type 8 assume spontanément le rôle du chef. Il tranche avec une autorité qui semble naturelle. Il sait s’imposer et se faire respecter. Il est courageux et prend des risques sans hésiter. Rarement partisan du compromis, il s’exprime directement quitte à heurter ses interlocuteurs. Son comportement direct traduit une forte volonté de justice. Il combat les injustices avec détermination. Son dynamisme le conduit souvent à l’excès. Il a parfois tendance à la démesure. Le huit ne supporte pas les manifestations de faiblesse chez lui comme chez les autres. Il réprime les émotions qui pourraient trahir de la faiblesse. Il déteste implorer, vit très difficilement la subordination hiérarchique et rejette les compromis qu’il a tendance à assimiler à des compromissions. Il veut contrôler sa vie et les événements. Il réagit avec virulence lorsqu’on marche sur ses plates-bandes. Il est intraitable avec les hypocrites et les flatteurs. Le huit est le type qui incarne le plus la virilité. Les normes sociales tolèrent beaucoup plus facilement le comportement d’un homme que d’une femme de type 8. C’est pourquoi les femmes huit ont parfois tendance à nier ou à camoufler leur appartenance à ce type.


1°) Ses motivations permanentes

– Sa motivation positive permanente : il recherche la confrontation pour faire régner la justice avec autorité.
– Sa motivation négative permanente : il déteste et réprime les manifestations de faiblesse.

2°) Sa conception et son approche de l’existence

Le type 8 assume spontanément le rôle du chef. Il tranche avec une autorité qui semble naturelle. Il sait s’imposer et se faire respecter.
Il est courageux et prend des risques sans hésiter.
Rarement partisan du compromis, il s’exprime directement quitte à heurter ses interlocuteurs.
Son comportement direct traduit une forte volonté de justice. Il combat les injustices avec détermination.
Son dynamisme le conduit souvent à l’excès. Il a parfois tendance à la démesure.
Le huit ne supporte pas les manifestations de faiblesse chez lui comme chez les autres. Il réprime les émotions qui pourraient trahir de la faiblesse.
Il déteste implorer, vit très difficilement la subordination hiérarchique et rejette les compromis qu’il a tendance à assimiler à des compromissions.
Il veut contrôler sa vie et les événements.
Il réagit avec virulence lorsqu’on marche sur ses plates-bandes.
Il est intraitable avec les hypocrites et les flatteurs.
Le huit est le type qui incarne le plus la virilité. Les normes sociales tolèrent beaucoup plus facilement le comportement d’un homme que d’une femme de type 8. C’est pourquoi les femmes huit ont parfois tendance à nier ou à camoufler leur appartenance à ce type.

3°) Son comportement et ses attitudes

– Le type 8 adopte facilement une posture de combat.
– Très direct, il ne ménage pas ses interlocuteurs.
– Il est très efficace pour se faire respecter.
– Il aime diriger et de préférence une équipe nombreuse.
– Il sait protéger ses proches et ses collaborateurs.
– Il remarque très rapidement les flatteurs et les hypocrites.
– Courageux et franc, il s’exprime sans ambiguïté et défend son point de vue avec force.
– Il apprécie des interlocuteurs francs et directs.
– Il attend de ses proches, de ses partenaires et de ses collaborateurs qu’ils l’informent de leurs décisions. Dans la négative, il se froisse et exprime son mécontentement sans ménagement.
– Il n’aime pas les hommes et les femmes qui recherchent des compromis pour avoir la paix. Pour lui, ce sont des faibles.

4°) La formation de ses motivations

Enfant, il a ressenti une profonde injustice. Souvent, il ne s’agit pas d’une injustice qui l’a frappé directement, mais d’une injustice subie par l’un de ses parents ou par une personne très proche.
Depuis, il est devenu fort et courageux pour combattre les injustices.

5°) Son approche relationnelle

Dans ses relations avec les autres, le huit apprécie tout particulièrement la franchise et la fermeté.
S’il attend que son interlocuteur respecte ses engagements, il accepte que l’on s’oppose franchement à lui.
Par contre, il goûte peu les craintifs. Il déteste les hypocrites et les flatteurs. Il ne supporte pas qu’on lui marche sur les pieds.

6°) Le centre qu’il privilégie et le(s) centre(s) qu’il réprime

Le type 8 est situé sur le centre vital, à côté du centre-tête et loin du centre-cœur.
Le huit est le type de l’ennéagramme qui utilise le plus efficacement son centre vital. Il en tire force, courage et dynamisme. Il s’appuie aussi sur son intuition, notamment, pour évaluer rapidement ses interlocuteurs.
Mais il réprime son centre-cœur avec autant de force qu’il mobilise son centre vital. Il rejette ses émotions et ses sentiments avec une démesure parfois stupéfiante lorsqu’il les assimile à des manifestations de faiblesse. Et il ne se contente pas de pratiquer cette répression sur lui-même : les autres peuvent subir le même traitement même s’ils n’ont rien demandé…

7°) Sa voie intégration et sa voie de régression

En voie d’intégration, le huit bénéficie de l’influence favorable du type 2. Il utilise aussi sa force pour aider les autres et non plus seulement pour les combattre. Sa plus grande confiance lui permet de stabiliser sa conception de la justice. Il ne change plus d’objectif au gré des circonstances, mais se fixe un but sur le long terme.
Lorsque l’adversité devient trop forte, le type 8 ne parvient plus à opposer sa force et son courage. Il a tendance à fuir le combat pour se consacrer à l’étude et à l’introspection. Il subit alors l’influence négative du type 5. Évidemment, le huit est capable de réflexion. Mais son équilibre dépend d’un dosage harmonieux entre action et réflexion. Il a besoin d’agir et doit rapidement retrouver le terrain de la confrontation. En voie de désintégration, il peut devenir violent.
Le type 8 pourra avantageusement s’interroger sur la dimension souvent répressive qu’il donne à la notion de justice. La justice doit-elle se limiter à punir ?

8°) Ses perspectives professionnelles

Le type 8 est un chef.
Courageux et dynamique, il conduit une équipe avec autorité. Il est capable de mobiliser ses troupes et d’atteindre des objectifs très ambitieux.
Il montre une forte tendance à l’insubordination. Peu diplomate, il doit particulièrement veiller à canaliser son agressivité pour ne pas faire fuir ses partenaires et collaborateurs.
Il a tout intérêt à développer son potentiel d’aide, de soutien et protection. Il gagnera ainsi la reconnaissance et la loyauté de ses collaborateurs. 

Type 9 : le conciliateur, le médiateur



Fabien Laurand. 1°) Ses motivations permanentes  – Sa motivation positive permanente : il recherche la concorde et la paix. – Sa motivation négative permanente : il déteste les situations conflictuelles durables. 2°) Sa conception et son approche de l’existence  Le type 9 aime l’harmonie relationnelle. Il peut facilement éprouver de l’empathie et même un profond sentiment d’affinité avec d’autres personnes. Il apprécie également le contact avec la nature. Sa présence apaisante a un effet bénéfique sur son entourage. Il est sincèrement à l’écoute de l’autre. Il cherche à connaître son interlocuteur pour mieux le comprendre, favoriser un climat relationnel constructif et éviter de le blesser. Il a une grande stabilité d’humeur dont il est fier. Très patient, il ne comprend pas que les autres puissent s’énerver pour obtenir ce qu’ils veulent. Il aime les activités répétitives qui entretiennent sa tranquillité d’esprit. Ses activités de prédilection peuvent être la lecture détente, la télévision ou les collections d’objets par exemple. En cas de conflit, il apporte spontanément son concours. Il assume le rôle du conciliateur avec beaucoup de tact et une grande capacité d’écoute. Si le différend perdure, il a tendance à abandonner le terrain des hostilités. Mais il ne s’énerve qu’exceptionnellement. Il est très rarement soucieux et estime que les tâches qui n’ont pas été terminées aujourd’hui peuvent être reportées au lendemain. Il économise ses efforts et recherche la solution la moins fatigante. Ainsi, il peut développer une propension à la paresse. Il pense que les êtres humains se ressemblent beaucoup et, qu’au final, tout se vaut à peu près. Par conséquent, il a des difficultés à hiérarchiser les priorités, à distinguer l’important de l’accessoire. Enfin, le neuf a tendance à se dévaloriser.


1°) Ses motivations permanentes

– Sa motivation positive permanente : il recherche la concorde et la paix.
– Sa motivation négative permanente : il déteste les situations conflictuelles durables.

2°) Sa conception et son approche de l’existence

Le type 9 aime l’harmonie relationnelle.
Il peut facilement éprouver de l’empathie et même un profond sentiment d’affinité avec d’autres personnes. Il apprécie également le contact avec la nature.
Sa présence apaisante a un effet bénéfique sur son entourage.
Il est sincèrement à l’écoute de l’autre. Il cherche à connaître son interlocuteur pour mieux le comprendre, favoriser un climat relationnel constructif et éviter de le blesser.
Il a une grande stabilité d’humeur dont il est fier. Très patient, il ne comprend pas que les autres puissent s’énerver pour obtenir ce qu’ils veulent.
Il aime les activités répétitives qui entretiennent sa tranquillité d’esprit. Ses activités de prédilection peuvent être la lecture détente, la télévision ou les collections d’objets par exemple.
En cas de conflit, il apporte spontanément son concours. Il assume le rôle du conciliateur avec beaucoup de tact et une grande capacité d’écoute. Si le différend perdure, il a tendance à abandonner le terrain des hostilités. Mais il ne s’énerve qu’exceptionnellement.
Il est très rarement soucieux et estime que les tâches qui n’ont pas été terminées aujourd’hui peuvent être reportées au lendemain. Il économise ses efforts et recherche la solution la moins fatigante. Ainsi, il peut développer une propension à la paresse.
Il pense que les êtres humains se ressemblent beaucoup et, qu’au final, tout se vaut à peu près. Par conséquent, il a des difficultés à hiérarchiser les priorités, à distinguer l’important de l’accessoire.
Enfin, le neuf a tendance à se dévaloriser.

3°) Son comportement et ses attitudes

– Le type 9 apprécie avant tout un climat relationnel apaisé.
– Calme et diplomate, il fait preuve d’une réelle capacité d’écoute.
– Il apprécie qu’on le sollicite pour aplanir les difficultés relationnelles.
– Il éprouve de réelles difficultés à dire non lorsqu’on lui demande de faire quelque chose dont il n’a pas envie.
– Très rarement anxieux, il a un très bon sommeil.
– Il montre une grande stabilité d’humeur.
– Il n’aime pas afficher son désaccord.
– Un climat relationnel tendu le décourage rapidement.
– Il ne comprend pas ceux qui s’énervent.
– Il n’aime pas être dérangé pendant ses activités routinières.

4°) La formation de ses motivations

Enfant, il s’est senti tiraillé entre les points de vue divergents, voire irréconciliables de ses parents ou de personnes très proches. Il a eu l’impression d’être l’otage de situations conflictuelles qui le dépassaient.
Depuis, il recherche la concorde et des relations apaisées.

5°) Son approche relationnelle

Le type 9 est très sensible à l’harmonie relationnelle.
Il aime être sollicité comme médiateur en cas de différend. Il apprécie que son interlocuteur lui consacre du temps pour discuter posément. Il affectionne le calme et la tranquillité.
Il a besoin de temps pour décider ou accorder sa confiance.
Il n’aime pas du tout être bousculé ou interrompu dans ses activités routinières. Il est contrarié lorsque son interlocuteur abuse de ses capacités de compréhension et d’écoute.

6°) Le centre qu’il privilégie et le(s) centre(s) qu’il réprime

Le neuf est situé sur le centre vital, loin du centre-cœur et du centre-tête.
Il privilégie le centre vital. Son ancrage dans le centre vital lui assure une solide équanimité.
En revanche, il réprime le centre-tête et éprouve des difficultés à distinguer l’accessoire de l’essentiel, l’urgent de ce qui peut attendre par exemple.
Il réprime également le centre-cœur. Dans ses relations, il montre une certaine insensibilité et il a besoin de temps avant d’accorder sa confiance. Il n’a pas toujours conscience de la qualité de sa présence apaisante. Il a tendance à se dévaloriser.

7°) Sa voie intégration et sa voie de régression

En confiance, le neuf recherche plus activement le contact avec les autres. Il se lance davantage dans l’action. Il bénéficie alors de l’influence positive du type 3. Il valorise les efforts et la réussite. Il prend conscience que sa présence apaisante n’est pas un obstacle au succès. Bien au contraire, sa stabilité d’humeur et sa bienveillance sont des qualités très appréciées par son entourage.
Le type 9 n’a pas spontanément une bonne opinion de lui-même. Lorsqu’il perd confiance, il en conclut qu’il est paresseux, insensible, que tout se vaut à peu près et qu’il ne peut rien y changer. Son calme et sa stabilité d’humeur deviennent inertie. Il subit l’influence négative du type 6. D’une passivité extrême, incapable de se lancer dans l’action, il obéit à une autorité extérieure. Un tel comportement conformiste et peureux est totalement inadapté à sa personnalité originale et non conformiste. Sous forte pression, le neuf peut devenir coléreux, voire hautain.
L’intégration du type 9 est menacée par son inertie et sa passivité. Peu enclin à l’action, il a tendance à baisser les bras et à se réfugier dans des activités abrutissantes, comme regarder la télévision toute la journée par exemple. Il n’aime pas agir. Et pourtant, lorsqu’il le fait, il est souvent très bien accueilli. Son équanimité est très appréciée.

8°) Ses perspectives professionnelles

Le neuf peut apporter beaucoup à une organisation grâce à ses qualités de médiateur, son empathie et sa stabilité d’humeur. Mais comme il a tendance à se sous-estimer, il répugne à vanter ses capacités. Il faut donc le solliciter sans le brusquer.
Il a une réelle appétence pour les tâches routinières dont il s’acquitte à un rythme régulier et avec efficacité. Il a besoin de routine pour entretenir sa stabilité d’humeur. Mais le cantonner à ce type de travaux serait une erreur : il peut apporter beaucoup plus en tant que médiateur.
Il n’aime pas être interrompu brusquement. L’imprévu et les changements le déstabilisent. Il éprouve alors des difficultés à hiérarchiser les nouvelles priorités.
Il n’aime pas décider. S’il tranche, il risque de déplaire. Et déplaire c’est risquer le conflit. Or le type 9 déteste et redoute les conflits qui perdurent. Il préfère ne prendre aucun risque et donc aucune décision qui pourrait provoquer des réactions négatives.



Cliquez ici pour lire la suite

Cliquez ici pour accéder au sommaire de l'ouvrage

La version papier du livre « Découvrez vos motivations et révélez votre talent ! » est disponible ici

Jusqu’à présent, je n’avais pas éprouvé le besoin de nommer les types de l’ennéagramme. La parfaite connaissance des motivations permanentes de chaque type me semblait à la fois nécessaire et suffisante. Mais j’ai observé que nombre d’utilisateurs de l’ennéagramme ressentent une frustration face à un type qui n’est identifié que par un numéro. Cette absence les conduit souvent à nommer le type d’après une compulsion. L’ennéagramme peut alors devenir un outil de stigmatisation. Pour éviter cette propension à la stigmatisation, je vous propose de nommer chaque type en un ou deux mots qui décrivent sa motivation positive permanente. Ainsi le type 1 est le perfectionniste, le deux le samaritain, le trois le gagneur ou le battant, le quatre le singulier ou l’original, le cinq l’observateur solitaire, le six le loyal, le sept l’hédoniste, le huit le chef ou le combattant et le neuf, le conciliateur ou le médiateur. Évidemment, ces dénominations ne satisfont pas tous les praticiens de l’ennéagramme. En complément, je vous suggère une approche en fonction ce que les types peuvent apporter aux autres. Pour le type 1 c’est l’éthique, pour le deux l’altruisme, pour le trois l’efficacité, pour le quatre l’originalité, pour le cinq le savoir, pour le six la loyauté, pour le sept la gaîté, pour le huit la justice et pour le neuf l’équanimité.