samedi 8 septembre 2018

Le talent de Steve Jobs : Steve Jobs vu par la théorie des talents

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Steve Jobs par l’ennéagramme et la théorie des talents (talentologie) comprend trois parties :

1re partie : une biographie de Steve Jobs

2e partie : les motivations de Steve Jobs : Steve Jobs vu par l’ennéagramme

3e partie : le talent de Steve Jobs : Steve Jobs vu par la théorie des talents

Je vous invite à lire ces articles dans l’ordre indiqué.
Recherchons maintenant le talent, c'est-à-dire le domaine d’excellence de Steve Jobs.

Le talent de Steve Jobs


Jobs avait trois principaux atouts pour réussir.

Premièrement, il a su développer des qualités du type 4 et tout particulièrement la créativité, le sens artistique ou encore la connaissance et la manipulation des émotions.
Le charisme de Steve Jobs reposait sur sa connaissance des émotions et leur mise en scène.
La singularité du type 4 expliquait aussi son analyse des besoins des clients. Le marketing ? Un truc de crétins, assurément : « Vous pensez que Bell a fait une étude de marché lorsqu’il a inventé le téléphone ? » Ou encore : « Les gens ne savent pas ce qu’ils veulent tant qu’ils ne l’ont pas sous les yeux. »
Deuxièmement, Steve Jobs a montré des qualités de type 3.
Il savait atteindre ses objectifs. Il était très attentif aux besoins des utilisateurs de ses produits. Il était un excellent communicant, notamment, lors des présentations de ses produits, les célèbres keynotes.
La théorie des ailes postule qu’un type de personnalité de l’ennéagramme peut développer certains traits de comportement du type qui le suit ou le précède immédiatement. Ainsi, un type 4 peut développer une aile de type 3 ou 5 voire les deux. Steve Jobs était un type 4 qui avait probablement développé une aile de type 3.
Troisièmement, Steve Jobs était perfectionniste, parfois jusqu’à l’obsession. Il était persuadé que les détails faisaient la différence.
La personnalité « composée » de Steve Jobs a favorisé sa réussite. Son positionnement stratégique au carrefour de l’art et de la technologie a assuré à Apple un avantage compétitif certain.
Mais les trois atouts de Steve Jobs que nous avons mis en évidence n’expliquent pas, à eux seuls, son exceptionnelle réussite.
Jobs était créatif, mais ce n’était pas un artiste exceptionnel. Il était efficace, mais ce n’était pas non plus un homme extraordinairement efficace. Il était certes perfectionniste, mais on connaît tous des perfectionnistes qui tournent en rond.
Finalement, ce qui surprend le plus chez Jobs c’est sa capacité exceptionnelle à se concentrer sur un objectif.
C’est cette aptitude à concentrer toute son énergie sur un sujet ou un problème en faisant abstraction de tout le reste qui lui a permis d’utiliser pleinement ses atouts et de parvenir à ses fins.

Le talent de Steve Jobs : la concentration !


Le domaine d’excellence de Steve Jobs était donc sa capacité de concentration, sa capacité à fixer toute son attention sur une tâche ou un objectif.

Mais son talent était aussi son talon d’Achille, car en utilisant toute son énergie à la réussite d’un projet, il faisait abstraction de tout le reste. Ainsi, il a souvent négligé ses proches et il a longtemps ignoré sa maladie alors même qu’elle pouvait peut-être être soignée à ses débuts.

Steve Jobs a brillamment réussi.


Mais il aurait pu faire beaucoup mieux au plan relationnel. Il a utilisé la manipulation des émotions pour parvenir à ses fins. Mais rien ne l’obligeait à se montrer odieux et insultant comme il l’a souvent été. Hautement créatif et imaginatif, Steve Jobs aurait sans doute trouvé des moyens de motiver sans blesser autant son entourage. Il a montré très peu de compassion. Et pourtant, c’est une capacité que le type 4 peut aisément développer.

Le type 4 a tout intérêt à se livrer régulièrement à des travaux concrets, manuels. Cela lui permet de canaliser ses émotions.
Le père de Steve Jobs l’avait peut-être ressenti en lui faisant partager sa passion d’artisan consciencieux et son amour du travail bien fait jusque dans les détails. L’éducation paternelle a certainement favorisé le perfectionnisme de Steve Jobs. Mais il me semble que Jobs n’a pas suffisamment utilisé ses mains. Se livrer davantage à des activités manuelles l’aurait aidé à maîtriser ses émotions et à juguler ses tendances dépressives.

Vous n’êtes pas Steve Jobs !


La place a déjà été prise…

« Je ne suis pas Steve Jobs, ce n’est pas mon but dans la vie. » C’est Tim Cook, son successeur, qui le dit…
En effet, il est inutile de suivre les motivations du type 4 si vous ne l’êtes pas vous-même. Intégrez vos propres motivations !
Et surtout, il est contreproductif d’imiter le talent de concentration de Steve Jobs si vous ne l’avez pas vous-même. Découvrez votre talent et devenez ce que vous êtes !